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Pour le budget 2025, «de nouvelles demandes de dépenses ne peuvent pas être satisfaites» et «nous devons continuer à consolider», a prévenu le ministre allemand des Finances Christian Lindner.

Le taux d’imposition sur les sociétés est passé de 28%, et même de 32% pour les seuls pays membres de l’OCDE, à 21% en moyenne entre 2021 et 2024.

L’Organisation de coopération et de développement économiques souligne les «importantes difficultés budgétaires» qui tiennent à l’augmentation de la dette, au vieillissement démographique et aux politiques liées au changement climatique.

«A part une ou deux années de crise exceptionnelle ces 50 dernières années, on a un des pires déficits de notre histoire», a prévenu mardi le nouveau ministre de l’Economie, Antoine Armand, sur «France Inter».

L’impôt sur le bénéfice des entreprises doit passer de 7 à 6% et le rabais fiscal sur les dividendes accordés aux actionnaires doit être maintenu.

Cette mesure est dans l’intérêt de la stabilité financière, indique mercredi le Conseil fédéral.

Berne et Washington ont signé un nouvel accord ce jeudi. Actuellement, seule la Suisse fournit des renseignements sur les comptes financiers aux autorités américaines.

Le parti de la gauche veut réinstaurer un ISF qui pourrait rapporter 15 milliards d’euros par an et prévoit également une taxe sur les superprofits, avec à la clé une autre récolte de 15 milliards.

D’après le «Swiss Tax Report 2024» de KPMG, le canton de Schwyz a pris la tête du classement de l’imposition des hauts revenus, avec un taux réduit à 22,59%, contre 22,67% à Zoug.

La baisse moyenne est de 8,7%, et la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%. Le peuple aura le dernier mot.