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Le chaos économique et financier est synonyme de ruine pour la majorité des investisseurs, mais il signifie résilience, opportunités et création de richesse pour les stratégies antifragiles.

Les attaques terroristes du Hamas sur Israël et le risque d’extension du conflit nous rappellent l’importance des risques extra-financiers de type géopolitique.

Le premier semestre se termine pour les marchés financiers sur de nombreuses situations divergentes ou extrêmes, qui devront tôt ou tard être corrigées.

Le risque central des scénarios d’investissement réside désormais dans une remontée significative et durable des taux de défaut des entreprises.

Le resserrement monétaire de la Fed pourrait pousser près de 200 banques américaines au défaut de paiement.

Le retournement du cycle de crédit sera le prochain risque majeur. Le pivot de la Fed n’interviendra pas avant une détérioration significative des conditions de financement des entreprises.

Les Etats vont prendre le relais des banques centrales comme levier contracyclique, mais surtout pour accélérer la réponse aux nouveaux défis économiques, géopolitiques et climatiques.

Nous entrons dans un nouveau cycle post-moderne qui va structurer l’investissement thématique pour la prochaine décennie.