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La fondation estime que le montant de rémunération variable de 73,3 millions pour 2018 des 13 membres de la direction n’est pas adéquat au vu de la performance boursière négative de la banque en 2018.

C’est la deuxième année consécutive que le dirigeant obtient une forte augmentation. Sa rémunération représente 283 fois celle d’un employé moyen d’Apple.

Les membres des directions générales et les administrateurs ont reçu un total de 1,58 milliard de francs, 7,5% de moins qu’en 2016.

L’objectif est d’attirer de nouveaux gestionnaires et d’inciter les meilleurs à rester, a rapporté Bloomberg. La banque indique qu'aucune décision n'a été prise.

«Les étrangers qui s'établissent en Suisse attachent de l'importance à la stabilité du système», selon Jean-François Bunlon, responsable de marché pour les clients de HSBC Private Banking.

La rémunération moyenne a reculé de 7% à 6,8 millions de francs l’année dernière. Le secteur financier continue cependant de faire exception.

La société de conseil aux actionnaires relève toutefois un certain manque de transparence de certaines propositions.

La rémunération du CEO de Credit Suisse est passée de 10,2 millions de francs à 9,7 millions.

La BCE entend s’assurer que les régimes de rémunération en place sont «conformes» à l’ABE. Elle réagit peu après les primes annoncées par Deutsche Bank.

Le CEO du groupe zurichois a reçu un peu plus de 2 millions de francs en 2017, année marquée par une longue absence pour des raisons de santé.