La rémunération des managers de transition en finance augmente

Communiqué, Robert Walters

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En Suisse, les directions financières ont largement fait appel aux managers de transition pour maîtriser leur risques et réussir la transformation des outils financiers.

Robert Walters publie les résultats de son Étude Européenne du Management de Transition, un baromètre des taux journaliers par fonction et par pays. En Suisse, les directions financières ont largement fait appel aux managers de transition pour réduire l’impact de la crise Covid-19 mais surtout pour maîtriser leur risques et réussir la transformation des outils financiers.

COMPTABILITÉ ET AUDIT INTERNE: LES SPÉCIALITÉS LES MIEUX REMUNÉRÉES

La croissance constante du management de transition depuis plusieurs années en Suisse témoigne du retour sur investissement pour les entreprises confrontées à des défis inédits et des inévitables transformations. Mais ces dernières n’ont pas toutes fait appel à des managers de transition, souvent soucieuses des coûts qui y sont associés. L’étude de Robert Walters révèle les taux journaliers des managers de transition, ainsi que leur évolution sur un an, par fonction et par pays.

Au sein de la direction financière, alors que la crise fait émerger le besoin de structurer et de contrôler la comptabilité des entreprises, les profils spécialisés de Directeur comptabilité et Directeur de l’audit interne bénéficient des taux journaliers les plus élevés.

Managers de transition les mieux rémunérés en finance en Suisse

(taux journaliers)

Chief Financial Officer CHF 1500+
Directeur comptabilité CHF 1500 à 1800
Directeur de l’audit interne CHF 1400 à 1800

Les rémunérations journalières des experts financiers ont globalement connu une hausse significative en 2020 (jusqu’à 15 à 20% pour certains profils) en raison notamment des responsabilités élargies qui leur ont été confiées dans le contexte sanitaire.

FINANCE / IT: UNE DOUBLE COMPETENCE TRÈS SOLLICITÉE

Deux types de Managers de transition sont particulièrement mobilisés en Suisse.

  • Les chefs de projets finance sont particulièrement sollicités, dans un contexte où les entreprises souhaitent accompagner au mieux la gestion de projets majeurs, impactant l’entreprise dans sa globalité. Au coeur de l’équipe IT, ces experts en finance pilotent des projets de lancement, d’optimisation ou de déploiement de nouvelles applications ou de nouveaux outils, qui s’avèrent stratégiques pour l’entreprise. Leur capacité à servir les intérêts de la DSI et de la Direction financière de manière simultanée leur permet de jouer un rôle clé de coordinateur des projets.
  • Les chefs de projets migration ERP sont quant à eux recherchés pour faire évoluer ou lancer des outils comptables et financiers des entreprises, en s’assurant que la bascule sur le nouveau système soit la plus fluide possible. Que ce soit dans une phase de collecte de données, de testing, de remontée des anomalies ou encore de formation des utilisateurs, ces financiers capables de transposer les flux financiers en flux informatiques sont contributeurs d’une forte valeur ajoutée, permettant à leur entreprise de significativement fiabiliser ces données.

«Particulièrement mouvementée, l’année 2020 a placé la maîtrise du risque au coeur des préoccupations des organisations», constate Marine Diorcet, Principal du cabinet Robert Walters à Genève. «Pour ce faire, les entreprises suisses n’ont pas hésité à renforcer leurs équipes en faisant appel à des managers de transition, leur permettant un meilleur contrôle des risques opérationnels, des délais et des coûts.»

QUEL PROFIL POUR LE NOUVEAU MANAGER DE TRANSITION?

La crise a aussi changé le regard sur la façon de travailler en Suisse comme en Europe. Nombreux sont les cadres qui remettent en question leur action au sein de l’entreprise, veulent donner plus de sens à leur mission et surtout mettre à profit leur expertise métier ou sectorielle. Beaucoup d’entre eux, qui n’avaient pas pensé au management de transition jusqu’alors, sont aujourd’hui séduits par ses atouts, que souligne l’étude:

  • La possibilité de travailler avec différentes équipes, l’indépendance vis-à-vis de l’entreprise, la flexibilité dans le choix des missions et le fait de tirer le meilleur parti de leur expertise, sont cités par les managers de transition comme les principales raisons pour lesquelles ils ont fait le choix du management de transition;
  • Ils sont 56% à déclarer gagner autant ou davantage qu’en contrat permanent;
  • Les missions durent en moyenne entre 3 à 6 mois; près de la moitié des sondés (44%) déclarent ne pas s’interrompre (ou attendre moins de 3 mois) entre deux missions.

«Le management de transition est une révolution culturelle dans la façon de gérer sa carrière, fondée sur l'agilité et la liberté de parole. Le manager de transition a la volonté de contribuer autrement aux performances d’une entreprise et de transmettre son expertise aux équipes internes», déclare Guillaume Blanchin, directeur du bureau genevois de Robert Walters. Un constat qui a encore plus de sens dans la «nouvelle normalité».