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Nicola Mai, gestionnaire de portefeuille chez PIMCO, favorise les obligations en raison de leurs rendements attractifs combinés à une volatilité plus faible attendue.

Nous ne nous attendons pas à ce que la Banque centrale européenne modifie radicalement ses orientations en matière de réinvestissement lors de la réunion de décembre.

Les résultats sont meilleurs que prévu notamment grâce à une politique monétaire restrictive qui a évité de déclencher un resserrement des conditions financières au sens large.

Les titres à revenu fixe se distinguent dans nos prévisions pour 2024, non seulement par leurs perspectives solides, mais aussi par leur résilience, leur diversification et, surtout, leurs valorisations.

L'inflation américaine s'est ralentie plus que prévu et les marchés obligataires se sont redressés, mais la Fed devrait continuer à marquer une longue pause.

La bonne réaction des marchés face à la patience de la Fed ne fait que souligner l'exercice d'équilibre auquel les responsables de l’institution devront se livrer au cours des prochains mois.

La diminution des probabilités de récession peut accroître les anticipations des investisseurs quant à l'offre future d'obligations sur le marché.

Pour que l'inflation se normalise pleinement et revienne à l'objectif de 2 %, un nouveau ralentissement de l'économie et une certaine faiblesse du marché du travail sont probablement nécessaires.

Les données de l’IPC publiées hier confirment nos doutes quant aux prévisions de soft landing de la Réserve fédérale américaine.

Nous nous attendons à ce que la croissance ralentisse à des degrés divers dans les pays développés et, dans certains cas, à ce qu'elle se contracte.