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Le crédit va-t-il répliquer les fluctuations de la dette souveraine?  Les réponses de Nicola Mai de PIMCO.

Le solide rapport sur l'emploi, le ton hawkish du récent discours de la Fed et l’anticipation d'un rapport ferme de l'IPC laissent présager une nouvelle hausse des taux en mai.

Nous prévoyons une hausse de 225’000 emplois non agricoles, légèrement inférieure au rythme d'embauche de février en raison de facteurs ponctuels qui ne se sont pas répétés en mars.

Le ralentissement de la croissance du crédit pourrait freiner la croissance économique américaine, allégeant ainsi la pression sur la Réserve fédérale.

L’effacement de certains titres de dette coûte 142 millions d’euros à la société de gestion d’actifs française et 340 millions de dollars à l’américaine.

La trajectoire révisée de l'inflation contribue à la conclusion générale des données économiques de janvier, à savoir que l'économie américaine a été étonnamment résiliente et que la Fed fera davantage pour contrer l'inflation.

Nous prévoyons une hausse de l'IPC de base de 0,3% en glissement mensuel, légèrement inférieure au consensus et conforme au rythme récent de l'inflation de base.

Le dollar devrait s'affaiblir à mesure que les craintes liées aux chocs de l'année dernière diminueront.

La BCE n'a pas donné beaucoup d'indications concernant l'évolution des taux d'intérêt, mais a mentionné qu'ils devront encore augmenter de manière significative à un rythme régulier, à des niveaux suffisamment restrictifs.

Les investisseurs sont confrontés à des signaux contradictoires entre les orientations de le politique de la Réserve fédérale et les récents développements économiques.