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Les responsables de la Fed restent patients, attendant probablement des preuves tangibles d’un affaiblissement du marché du travail américain avant d’envisager des baisses de taux.

L’inflation devrait être légèrement plus élevée et la Réserve fédérale pourra continuer à se concentrer sur la normalisation progressive de sa politique au fil du temps.

Le rapport n'a pas modifié notre prévision selon laquelle l'IPC de base devrait se situer dans une fourchette de «deux points quelque chose» cette année, celui-ci étant largement conforme à cette prévision sur une base annuelle.

Les signaux de la réunion de novembre, ainsi que les signes récents d'une réaccélération de l'économie, suggèrent que les chances d’une nouvelle baisse des taux en décembre se sont réduites.

La Fed va continuer à réduire ses taux au cours des prochaines réunions afin de réaligner sa politique monétaire sur une économie américaine désormais plus «normale».

La grande nouvelle est que l'inflation des logements a finalement ralenti en juin. Les variations mensuelles des loyers et des loyers équivalents à ceux des propriétaires se sont toutes deux modérées de manière significative.

Jérôme Powell a réaffirmé que la politique monétaire était restrictive et que le ralentissement progressif de la demande contribuait à faire progresser l'inflation.

Notre scénario de base anticipe un affaiblissement de l'économie US à la fin de l'été ou à l’automne. Cela incitera certainement la Réserve fédérale à suspendre les hausses de taux.

La politique monétaire restrictive sur les marchés développés et les tensions récentes dans le secteur bancaire ont alimenté le débat. Dans l'ensemble, le calendrier et l'ampleur des différentes tendances ont été sujet à discussion.

Le solide rapport sur l'emploi, le ton hawkish du récent discours de la Fed et l’anticipation d'un rapport ferme de l'IPC laissent présager une nouvelle hausse des taux en mai.