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La réunion de la BCE de ce jour est la dernière pour Mario Draghi. Le mandat du président de la BCE s’achève le 31 octobre.

La crise que nous vivons est multiple. Elle est, par nature, source de disruption mais ne se caractérise pas forcément par une rupture financière.

Les taux d'intérêt de long terme aux Etats-Unis sont revenus sur des niveaux proches des plus bas constatés à la fin du mois d'août.

L’indice des flux de commandes à l’exportation de l’enquête ISM est au plus bas depuis la récession de 2009.

Parmi les grands pays, c’est l’Allemagne qui pénalise le plus l’activité.

La répression financière implique que les taux d’intérêt pour toutes les maturités et pour tous les pays sont bas pour une très très longue période.

Après la déprime de la fin 2018, les ménages ont désormais un horizon plus solide.

La morcellisation du monde et le litige commercial affaiblissent les impulsions externes dont bénéficie l’Allemagne. La France est moins soumise à ce facteur.

Le marché du travail se stabilise mais ne s’est pas encore retourné. Cela sera intéressant à quelques mois des élections présidentielles.

Le risque est que les mesures du président Trump perturbent l’ajustement interne de l’économie chinoise.