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Au delà du plan B que Theresa May doit présenter et que visiblement elle n’a pas, le pays va entrer en terre inconnue car il n’existe pas de solution triviale.

Le changement d’allure est plus rapide que ce qui était anticipé en début d’année 2018.

La production industrielle a accentué son recul à la fin de l’année dernière.

Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé 4 mesures dont l’objet est d’accroître le pouvoir d’achat des revenus les plus faibles.

Pour la France, l’impact des troubles sociaux sur la dynamique de croissance est le point sur lequel il faut se pencher maintenant.

La contribution de l’énergie, qui est un peu supérieure à 1%, va s’effondrer rapidement à l’image du profil du prix de l’or noir.

Le taux de chômage réagit un peu plus vite à l’évolution de la croissance qu’avant la crise de 2007/2008.

La dynamique de l’emploi en 2018 est toutefois beaucoup plus réduite que l’an dernier.

Cet automne, la croissance de l’emploi américain est robuste, par contre, celle du secteur manufacturier à l’échelle mondiale est au ralenti.

Après deux premiers trimestres 2018 un peu en dessous de 0,2%, l’activité s’est accrue de 0,4% au troisième trimestre.