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Au cours de la première semaine de mai, 264’000 personnes se sont inscrites au chômage après une perte d’emploi, soit 22’000 de plus que la semaine précédente.

Si l'on considère les douze derniers mois, la dynamique d'embauche semble s'essouffler.

Les créations de postes grimpent à 253'000, contre 165'000 en mars et 180'000 attendus par les analystes. Quant au chômage, il baisse encore à 3,4%, comme en janvier, son plus bas niveau depuis 1969.

L’ensemble des demandeurs d’emplois inscrits s’établit à 156’036 personnes, un chiffre en recul de 14,8% par rapport à avril 2022.

Le travail à temps partiel est un atout et non un facteur du manque de main-d’œuvre qualifiée, estime le chef de la direction du travail du Seco, Boris Zürcher.

Malgré ce rebond inattendu des créations d’emplois, la hausse des salaires a continué à ralentir, à 6,7% sur un an pour les personnes restées sur le même emploi, contre 6,9% en mars.

Partant d'un niveau élevé, le KOF Indicateur de l'emploi baisse légèrement. Le marché de l’emploi devrait continuer à afficher une croissance supérieure à la moyenne au cours du trimestre actuel.

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a aussitôt salué ce «nouveau recul». «Nous ne lâchons rien pour poursuivre notre objectif: le plein emploi», a-t-il ajouté.

Entre 2012 et 2022, le nombre d’actifs occupés à temps partiel a grimpé de 14,7% en Suisse, une progression trois fois plus importante que celle des personnes travaillant à 100%.

Près de la moitié des pays de l’OCDE, dont l’Allemagne, le Canada, la France et le Japon ont enregistré des niveaux records pour ces deux indicateurs.