USA: hausse des ventes de logements neufs en février, en ligne avec les attentes

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Le mois dernier, 676’000 maisons et appartements neufs ont été vendus, en rythme annualisé, en légère augmentation comparé aux 664’000 ventes enregistrées un mois plus tôt.

Les ventes de logements neufs ont progressé au mois de février aux Etats-Unis et quasiment en ligne avec les attentes des marchés, avec un prix de vente qui a en revanche reculé par rapport au mois précédent, selon les données publiées mardi par le département du Commerce.

En février, 676’000 maisons et appartements neufs ont été vendus, en rythme annualisé - un chiffre mensuel projeté sur un an à ce rythme de vente -, en légère augmentation comparé aux 664’000 ventes enregistrées un mois plus tôt, dont les données ont été révisées à la hausse.

C’est également un rythme supérieur à celui enregistré il y a un an sur la même période (643’000 en février 2024) et quasiment en ligne avec les attentes des analystes, qui ont anticipé 677’000 ventes pour le mois de février, selon le consensus publié par MarketWatch.

Les économistes de Pantheon Macroeconomics restent cependant prudents dans une note, estimant que «les tendance sous-jacentes montrent un marché stable ou en baisse».

«les demandes de prêts immobiliers restent faibles, alors que d’autres indicateurs suggèrent que la demande diminue».

Le marché profite malgré d’une légère détente sur les taux des prêts immobiliers, qui sont passés de 6,95% fin janvier à 6,63% début février, pour un prêt à taux fixe de 30 ans, le plus répandu aux Etats-Unis, selon les données de l’agence de refinancement Freddie Mac.

Mais également d’une baisse du prix médian de vente par rapport au mois de janvier, passant de 446’300 dollars sur le premier mois de l’année à 414’500 dollars un mois plus tard.

Le prix moyen est lui de 487’100 dollars.

«La moyenne des ventes sur les trois derniers mois reste stable fin février comparé aux trois derniers mois à fin janvier. (...) Le manque de stock dans les logements existants continue de pousser les acheteurs vers les logements neufs. Les taux immobiliers élevés et les prix continuent de réduire l’accessibilité», a de son côté estimé le chef économiste de HFE, Carl Weinberg, dans une note.

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