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Sur le marché européen, après avoir atteint début mars son plus bas niveau depuis l’été 2020, le prix du blé est remonté, en dépit d’à-coups, et s’échangeait mercredi autour de 193 euros la tonne.

Le cours de la céréale du pain est écrasé par une offre abondante de mer Noire qui capte l’essentiel de la demande.

Une «spirale baissière» entretenue par l’abondance des stocks de céréales à écouler avant la nouvelle récolte.

Le blé reste juste sous les 210 euros la tonne sur Euronext, au plus bas depuis mi-2021, et le maïs sous les 180 euros la tonnes, au plus bas depuis octobre 2020.

«On a l’impression que les financiers ont arrêté d’appuyer» pour faire plier les prix, explique Damien Vercambre, d’Inter-Courtage.

Le Ministère américain de l’Agriculture a accentué la tendance baissière en publiant un rapport relevant les prévisions de récolte mondiale notamment grâce à des rendements plus élevés que prévu aux Etats-Unis.

Les cours aux Etats-Unis subissent une correction particulièrement marquée, le contrat rapproché sur le blé de variété SRW est descendu lundi jusqu’à 5,2750 dollars le boisseau, une première depuis septembre 2020.

Privé d’éléments de soutien à une période traditionnellement calme, le prix du contrat de référence sur le blé américain de variété SRW, pour échéance en décembre, est descendu jusqu’à 5,2750 dollars le boisseau.

En cours de séance jeudi, le blé meunier échangé sur Euronext évoluait autour de 232 euros la tonne sur l’échéance de décembre.

Vers 18h, le cours du blé montait de 1,75 euro la tonne sur Euronext à 228,25 euros à échéance septembre 2023 par rapport à la clôture de la veille. Le boisseau prenait deux cents à Chicago.