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Le gouverneur de la Banque d’Angleterre signale toutefois que le rebond économique «n’est pas assuré».

Le gouverneur de la Banque d’Angleterre craint que la politique monétaire n’aura pas assez de marge de manœuvre en cas de crise profonde.

L'actuel patron de l’Autorité des marchés britanniques a été nommé gouverneur de la BoE. Il prendra la suite de Mark Carney le 16 mars prochain.

Une minorité de responsables se sont prononcés en faveur d’une baisse, comme lors de la précédente réunion.

A plusieurs reprises entre 2014 et 2018, «le cadre de rapports réglementaires n’a pas été» respecté, a souligné l’Autorité de régulation prudentielle (PRA) de la BoE.

Pour la première fois depuis plus d’un an, des membres du comité de politique monétaire se sont écartés de l’avis majoritaire.

Le raisonnement de la Banque d’Angleterre est similaire à celui de la Fed qui préconise des baisses de taux proactives face à l'incertitude créée par la guerre commerciale sino-US.

«Nous ne donnons pas de calendrier mais il est raisonnable de dire que ce sera limité et progressif», a expliqué le gouverneur adjoint, Dave Ramsden.

Michael Saunders, membre du comité de politique monétaire, pense que la prochaine décision en termes de taux serait une baisse plutôt qu’une hausse.

La BoE a annoncé à l’issue de sa réunion avoir maintenu son taux directeur à 0,75% ainsi que son programme de rachats d’actifs.