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La Chine s’est imposée comme le premier fabricant mondial de véhicules électriques, bénéficiant d’avantages en termes de coûts et d’aides étatiques.

De nouveaux droits de douane américains pourraient freiner le commerce, éroder la confiance des entreprises et décourager les investissements. Des taux d’intérêt américains supérieurs et un dollar plus fort impacteront aussi la région.

La plupart des politiques du président républicain devraient avoir un impact inflationniste, et donner aussi une légère impulsion à la croissance. En réponse à ces politiques, la Fed pourrait limiter ses baisses de taux.

Le franc restera fort et les entreprises suisses bénéficieront d’une demande globale plus forte, selon Samy Chaar, de Lombard Odier. L’UE souffrira de son faible leadership.

Dans l’attente du résultat des élections américaines, les investisseurs plus tolérants au risque qui souhaitent accroître leur exposition aux actifs chinois peuvent se tourner vers plusieurs secteurs.

Si les risques de récession devaient se matérialiser, la Fed dispose de la marge d’œuvre nécessaire pour assouplir sa politique de manière plus substantielle.

L’endettement public augmente au niveau mondial en raison du vieillissement de la population, des besoins en matière de dépenses climatiques et d’un appétit grandissant pour les déficits budgétaires.

La normalisation reflétera un ralentissement désinflationniste plutôt qu’un repli marqué de la croissance. Tant les actions et que les obligations devraient bien se comporter.

La course à la présidence des Etats-Unis semble trop serrée pour en prévoir l’issue. Une victoire des Démocrates pourrait aboutir à un Congrès divisé, tandis qu’une victoire des Républicains conduirait à un Congrès uni.

En l’absence d’une majorité claire, il est peu probable que la France puisse s’attaquer au déficit budgétaire à court terme.