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La politique monétaire restera axée sur l’inflation sous-jacente, qui reflète mieux la dynamique réelle de la demande.

Les prévisions de croissance mondiale pour 2025 ont été revues à la baisse, l’inflation étant appelée à demeurer élevée aux États-Unis et au Royaume-Uni, tandis que des réductions de taux d’intérêt par les banques centrales restent probables.

Même en tenant compte des recettes douanières, le projet de loi actuel aggrave le déficit annuel, qui devrait passer de 6% à plus de 7% du PIB dès 2026. La dette américaine détenue par le public passerait de 100% du PIB à 120% d’ici 2034.

Bien que les annonces du président américain n’aient pas mentionné de marge de négociation, nous anticipons des efforts en vue de modérer les taux effectifs.

Malgré un risque d’inflation dû au renchérissement des importations, les dépenses de consommation, qui représentent près de 70% du PIB américain, restent saines.

La surperformance des marchés européens n'est pas très robuste, selon Samy Chaar, de Lombard Odier, qui n'attend pas grand-chose du futur gouvernement allemand.

Les droits de douane et les politiques d’immigration pourraient faire grimper l’inflation, mais le prix potentiellement plus bas de l’énergie et la fermeté du dollar américain devraient en contrebalancer les effets.

La France et la Corée du Sud sont toutes deux confrontées à une crise politique: la France n’a plus de gouvernement suite au rejet de son budget et la situation politique en Corée du Sud reste fluctuante et fragile.

La plupart des politiques du président républicain devraient avoir un impact inflationniste, et donner aussi une légère impulsion à la croissance. En réponse à ces politiques, la Fed pourrait limiter ses baisses de taux.

Le franc restera fort et les entreprises suisses bénéficieront d’une demande globale plus forte, selon Samy Chaar, de Lombard Odier. L’UE souffrira de son faible leadership.