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Comme prévu, la Réserve fédérale a maintenu ses taux d'intérêt en suspens hier. La décision de la Fed et la conférence de presse nous ont permis de dégager trois éléments clés.

Nous continuons à surpondérer les actions américaines à l'approche des élections, tout en restant prudents sur les obligations, compte tenu des perspectives budgétaires.

La persistance de l'inflation limite la réduction des taux d'intérêt par les banques centrales.

Les méga-forces créent des besoins importants en matière d'infrastructure. La plupart des opportunités d’investissement se concentrent aujourd’hui au croisement de celles-ci.

Nous surpondérons les actions des marchés émergents pour la première fois depuis 2020.

L'IPC américain de cette semaine montrera probablement que la baisse des prix des biens entraînera une baisse de l'inflation en 2024.

Les surprises en matière d'inflation au premier trimestre ont poussé la Fed à revenir sur son avis de décembre et à accepter que les taux d'intérêt restent élevés plus longtemps.

La Réserve fédérale a toujours clairement tendance à réduire ses taux, mais cela ne se produira pas rapidement et une réduction en juillet semble improbable.

L'indice S&P 500 a reculé de 3% la semaine dernière, en raison des craintes suscitées par la publication des résultats des grandes entreprises technologiques et par la hausse des rendements obligataires.

Les populations en âge de travailler diminuent sur les marchés développés mais continuent de croître sur les marchés émergents. Cela nuit à la croissance économique des pays développés et favorise celle des pays émergents.