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Le président Jerome Powell juge «peu probable que le Comité atteigne, d’ici la réunion de mars, un niveau de confiance» suffisant pour commencer à réduire ses taux.

Alors qu’inflation et croissance dépassent les attentes, et que l’emploi semble enfin se détendre, les spéculations sur le timing du retournement monétaire s’intensifient. Des éléments de réponse ce soir vers 20h30.

Le cours du Palladium pourrait tenter un rebond après avoir chuté au cours des deux dernières années jusqu’à un support majeur à 900$.

Les marchés s’attendent à plus de 97% à ce que le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale laisse les taux inchangés pour la troisième fois d’affilée. Inflation et croissance déjouent les pronostics.

Le Russell 2000 semble débuter une nouvelle jambe de hausse à court terme, mais plusieurs catalyseurs seront décisifs cette semaine.

«Si les données sur l’inflation continuent à surprendre à la baisse, il me sera possible de me sentir suffisamment à l’aise pour plaider en faveur d’une normalisation avant le troisième trimestre», déclare le membre du FOMC.

La tendance prend à rebours les attentes des analystes, qui envisageaient plutôt un léger recul de la production industrielle de 0,1%.

«Tant que l’inflation ne repart pas à la hausse et ne reste pas élevée, je pense que le FOMC sera en mesure d’abaisser (les taux) cette année», déclare le membre de la direction de la Réserve fédérale.

La perte opérationnelle s’est élevée à 114,3 milliards de dollars l’an dernier, selon l’estimation provisoire des comptes 2023 de la banque centrale. En 2022, elle avait réalisé un bénéfice de 58,8 milliards.

La Réserve fédérale laisse ses taux dans une fourchette de 5,25 à 5,50%, une décision prise à l’unanimité. Une hausse supplémentaire des taux est peu probable, mais pas exclue, avertit toutefois le président Powell.