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La situation économique et financière de l’Italie était déjà difficile. Elle est rendue encore plus fragile avec la crise du coronavirus.

Aucun pays ne peut restaurer les conditions de vie et d’activité normales si ses voisins ne sont pas eux-mêmes tirés d’affaire.

Depuis que le confinement a été mis en place, les principales économies fonctionnent de 25% à 35% au-dessous de leur potentiel.

Cette crise économique sort de tous les cadres usuels mais le rebond pourrait être tout aussi spectaculaire que la chute.

Le nouveau programme de QE de la BCE a les caractéristiques propres à restaurer sa crédibilité et à défendre la zone euro.

Le choc économique sera extrêmement sévère mais la crise actuelle n'est pas la répétition de la crise financière de 2008.

Que peut-on écrire sur l’économie US que l’évolution vertigineuse des marchés de capitaux ne rende pas rapidement obsolète?

A la tête d’une grande banque centrale, comme la Fed ou la BCE, il y a toujours un moment où l’on fait l’expérience du feu.

La surréaction d’une banque centrale ne garantit pas le retour au calme immédiat, mais la passivité, elle, est le plus sûr moyen de confiner la panique.

La remise en route n’est que progressive car les autorités doivent combiner des impératifs sanitaires avec les objectifs économiques.