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Les banquiers centraux espèrent que l’inflation ne sera pas trop profondément ancrée et que des taux d’intérêt suffisamment restrictifs (et non une future récession) pourront la ramener à 2%.

La principale incertitude porte désormais sur le calendrier des premières baisses, même si beaucoup d’analystes tablent sur une salve d’annonces en juin, à commencer par la BCE et la Fed.

«La croissance ralentit à des niveaux qui sont bien plus faibles qu’avant la crise», constate le chef économiste Indermit Gill.

Après plus d'une décennie d’une politique monétaire axée sur «lower for longer», c'est maintenant «restrictive for longer».

Les réformes institutionnelles promises pendant la pandémie doivent aussi être honorées, a affirmé mercredi à Genève la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement.

La tendance à la fermeté est liée à une «vraie incertitude sur le niveau d’inflation l’année prochaine» et la décision des instituts d’émissions «reflète un compromis entre croissance et inflation», indique Fabio Balboni de HSBC.

La Banque des règlements internationaux met en garde contre les mauvaises habitudes prises durant la période des taux bas.

Le projet impliquant une MNBC dite «de gros» a pour objectif de tester le trafic de paiements dans un système financier numériques, a indiqué Thomas Jordan dans le cadre du Point Zero Forum.

Le système monétaire s’est adapté à travers l’histoire aux demandes de la société et est sur le point de connaître une nouvelle transformation majeure avec l’essor des paiements numériques, explique la banque des règlements internationaux.

L’action des instituts d’émission a «mis en lumière les vulnérabilités du secteur financier», que ce soit en Suisse ou aux Etats-Unis, reconnaît Kristalina Georgieva.