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Les perspectives restent certes mesurées, mais il ne faut pas sous-estimer la portée des intérêts composés.

Cette année était censée être celle des obligations. Or, au lieu de cela, le marché a fourni aux sceptiques encore plus de raisons de mettre en doute la valeur des titres à revenu fixe.

Pour Alessandro Tentori d’AXA IM, les banques centrales resteront prudentes dans la mise en œuvre du processus de réduction des liquidités.

Il semble que nous nous trouvions dans une situation plus difficile qu’en 2006-2007. La croissance est plus faible et le consensus prévoit que l’année prochaine, les principales économies seront au bord de la récession.

Le cours de l’inflation reste incertain. Les obligations indexées sur l’inflation continuent néanmoins d’offrir un rendement supérieur par rapport aux obligations classiques.

Si les banques centrales font fausse route et que le ciel économique s’assombrit, il se pourrait qu’elles doivent s’engager péniblement sur un terrain accidenté pour parvenir à faire baisser les taux d’intérêt.

Aujourd’hui, le marché anticipe 30% de probabilité d’une nouvelle hausse d’ici le mois de décembre. Ce n’est pas notre scénario principal.

L’augmentation des emprunts d’État suscite une inquiétude tenace chez les investisseurs obligataires et assombrit les perspectives à moyen terme.

Il n’y a de nouveaux arguments ni en faveur de la baisse des cours, ni en faveur de la lutte contre les faucons qui tiennent encore les commandes dans les banques centrales.

L’ex-conseiller clientèle ETF chez J.P. Morgan AM sera chargé de distribuer la gamme d’ETF d’AXA IM en Suisse dans les segments des marchés grands comptes et institutionnels.