La livre se maintient malgré le ralentissement de la croissance des salaires

AWP/AFP

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Vers 11h20, la devise britannique grignote 0,07% au billet vert, à 1,3084 dollar, et s’octroie 0,06% par rapport à la monnaie unique européenne, à 84,35 pence pour un euro.

La livre restait stable mardi après l’annonce d’un refroidissement de la croissance des salaires au Royaume-Uni, le marché ne modifiant pas ses attentes d’un statu quo lors de la prochaine réunion de la Banque d’Angleterre (BoE).

Vers 11h20, la devise britannique grignotait 0,07% au billet vert, à 1,3084 dollar, et s’octroyait 0,06% par rapport à la monnaie unique européenne, à 84,35 pence pour un euro.

La progression annuelle dans les rémunérations moyennes des employés (hors bonus) a atteint 5,1% entre mai et juillet au Royaume-Uni, en net recul par rapport aux 5,4% enregistrés pour les trois mois achevés en juin, selon des chiffres officiels publiés mardi.

Dans le détail, la croissance des rémunérations hors inflation a atteint 2,2% (hors bonus) contre 2,4% pour les trois mois précédents.

En parallèle, le taux de chômage britannique a également reculé sur la période de mai à juillet.

Pourtant, «la modération actuelle de la croissance des salaires» n’a pas renforcé la perspective d’une baisse de taux supplémentaire de la BoE lors de sa prochaine réunion du 19 septembre, remarque Kathleen Brooks, de XTB.

L’analyste estime que «la vigueur de l’économie britannique et la perspective d’une inflation durable à long terme, en raison d’une augmentation des salaires des employés du secteur public et de l’augmentation attendue du salaire minimum» poussent à BoE à être «plus prudente que les autres banques centrales en matière de baisse des taux».

L’institution monétaire britannique a entamé son cycle d’assouplissement en août, en ramenant son taux d’intérêt à 5%, après l’avoir maintenu à 5,25% pendant près d’un an.

Cette décision, prise par 5 voix contre 4, montre qu’»il existe donc toujours une faction importante à la BoE qui résiste aux baisses de taux», note Mme Brooks.

Les chiffres de la croissance britannique en juillet, attendus mercredi, et de l’inflation en août, prévus la veille de sa réunion, pèseront en outre «certainement» dans le choix de la BoE la semaine prochaine, indique également Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot.

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