L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fini sur une tonalité légèrement négative mardi, après avoir pourtant débuté en nette hausse, encouragé par Wall Street qui avait bénéficié de données encourageantes en Chine et aux Etats-Unis.

A l’issue des échanges, l’indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a cédé 0,02% (-3,72 points) à 21.505,31 points, et l’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a reculé de 0,25% (-4,12 points) à 1.611,69 points.

Sur le volet des changes, le dollar montait à 111,29 yens, contre 111,05 yens lundi à la fermeture de la place tokyoïte, tandis que l’euro refluait à 124,70 yens, contre 124,78 yens.

La Bourse de New York avait démarré la semaine sur les chapeaux de roues lundi, poursuivant sur sa lancée positive après la publication de données économiques encourageantes en Chine et contrastées aux Etats-Unis.

Si, dans un premier temps, les valeurs à Tokyo prenaient la même direction, elles ont pâti en fin de journée de prises de bénéfices car la séance de la veille avait déjà été plus que positive, le Nikkei s’étant offert un gain de 1,43%.

L’action Fast Retailing, maison mère de la marque de vêtements Uniqlo, a chuté de 1,31% à 51.800 yens, mais elle pourrait remonter dès mercredi car le groupe a annoncé ensuite une progression de 4,5% de ses ventes au mois de mars dans ses boutiques Uniqlo à périmètre constant.

La galerie marchande Rakuten a de son côté dévissé de 4,56% à 962 yens, victime de la chute de l’action de la plateforme de services de mobilité Lyft dont la firme japonaise est actionnaire.

Les actions d’entreprises sensibles à l’évolution de la conjoncture chinoise ont au contraire tiré la cote vers le haut, mais cela n’a pas suffi: le fabricant de robots industriels Fanuc a pris 4,44% à 20.195 yens, le spécialiste des galettes de silicium Sumco s’est envolé de 5,42% à 1.342 yens et la firme de composants électroniques Minebea a pris 3,58% à 1.764 yens.