Les Bourses européennes terminent en ordre dispersé, Wall Street presque stable

AWP

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Paris a terminé en baisse, Francfort a reculé de 0,02% et Londres a fini en légère baisse de 0,13%, à l’inverse de Milan a augmenté de 0,26%. A Zurich, le SMI a avancé de 0,38%.

Les Bourses européennes ont terminé leur séance en ordre dispersé lundi, au lendemain des élections législatives françaises, tandis que Wall Street connaît une séance très calme.

Paris a terminé en baisse lundi au lendemain du scrutin qui a placé la gauche en tête, même si elle est loin d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

L’indice vedette CAC 40 a perdu 0,63%, soit 48,17 points à 7'627,45 points, après avoir passé une bonne partie de la séance dans le vert. Les autres places européennes ont terminé en ordre dispersé: Francfort est restée quasi stable (-0,02%) et Londres a fini en légère baisse (-0,13%), à l’inverse de Milan (+0,26%). A Zurich, le SMI a avancé de 0,38%.

Le scrutin français de dimanche a surpris sondeurs et analystes politiques, plaçant l’alliance des partis de gauche en tête, quoique loin de la majorité absolue.

Pour autant, «le scénario le plus probable que nous envisagions depuis l’annonce, à savoir qu’aucun des principaux groupes n’obtiendrait la majorité absolue, s’est concrétisé», souligne Gilles Moëc, chef économiste d’Axa IM.

«Dans l’un des deux scénarios noirs envisagés par les investisseurs - une majorité absolue du RN ou du NFP - il y aurait eu un krach», affirme Lionel Melka, gérant de Swann Capital, qui explique ainsi le calme relatif de la séance du jour.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt de la France pour l’emprunt à 10 ans baissait légèrement, pour évoluer autour de 3,21% vers 16H45 GMT, un mouvement similaire à celui de son équivalent allemand (2,55%), référence en Europe. La semaine passée, l’écart entre les deux taux s’était nettement réduit, tout en restant bien au-dessus de son niveau d’avant la dissolution de l’Assemblée nationale en France.

A New York, les indices étaient quasi stables vers 16H40 GMT, dans un début de semaine sans indicateur majeur attendu avant jeudi. Le Dow Jones perdait 0,06%, le S&P 500 (-0,02%) suivait la même tendance, tandis que le Nasdaq était en légère hausse de 0,08%.

Le principal événement sera la publication jeudi de l’indicateur d’inflation CPI aux Etats-Unis pour le mois de juin, élément scruté de près par la Banque centrale américaine (Fed) pour la suite de l’assouplissement de sa politique monétaire.

«La seule chose qui intéresse les marchés reste la baisse des taux, combien, et à quel rythme», rappelle Lionel Melka.

L’indicateur CPI est attendu à 3,1% sur un an, ce qui marquerait une décélération pour le troisième mois d’affilée.

Vendredi, viendra le tour de l’indice des prix à la production, ou prix de gros, le PPI, considéré comme un indicateur d’inflation avancé.

Les investisseurs prêteront aussi l’oreille aux responsables de la Fed, dont son président Jerome Powell qui s’exprimera devant le Parlement américain mardi et mercredi, avant de se plonger dans les résultats semestriels avec les banques vendredi.

TSMC dans un club très fermé

Le géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC a franchi brièvement lundi le seuil symbolique des mille milliards de dollars de capitalisation boursière, un nouveau signe de l’engouement des investisseurs pour la révolution de l’intelligence artificielle (IA).

Taiwan Semiconductor Manufacturing Company - de son nom complet - est devenu la huitième société cotée à passer ce cap. Six des sept premiers membres de ce cercle sont des sociétés technologiques américaines, le pétrolier Saudi Aramco faisant seule exception.

A 16H45 GMT, le géant taïwanais progressait encore de 2,99%.

Le pétrole recule

Les prix du pétrole perdent du terrain en raison de prises de bénéfices et de données économiques américaines publiées la semaine passée plus moroses que prévu, inquiétant quant au niveau de la demande du pays.

Vers 16H45 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, perdait 0,79%, à 85,86 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en août, baissait de 0,85% à 82,45 dollars.

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