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Le taux directeur devrait alors être abaissé de 25 points de base à 3,75%. La dépendance aux données restera élevée pendant la normalisation de la politique monétaire.

Le refus d'une baisse rapide des taux d'intérêt est attendu lors de la réunion de la BCE.

Alors que les prix de l'énergie ont continué à baisser (-2,4%), les prix de l'alimentation n'ont augmenté que de 0,9% (janvier: 3,8%).

Comme la BCE veut à tout prix éviter de commettre des erreurs, nous maintenons notre estimation de baisses graduelles des taux d’intérêt cette année.

L'évolution de l'inflation reste incertaine.

Pour les produits alimentaires, la hausse des prix s'est ralentie, passant de 5,5% en novembre à 4,5% en décembre.

La Banque centrale européenne a surtout revu nettement à la baisse les projections concernant l'évolution de l'inflation.

A l’approche de la réunion du FOMC de la semaine prochaine, plusieurs banquiers centraux ont adopté un ton moins agressif.

Il est toutefois trop tôt pour crier victoire sur l'inflation. Les augmentations de salaires sont encore trop fortes.

Le renchérissement des denrées alimentaires s'affaiblit également. Avec une hausse de 5,5%, il reste toutefois assez conséquent et constitue une charge pour le consommateur.