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Même un accord actualisé sur la libre circulation aurait des chances, selon un sondage mené durant le printemps par l’Université de St-Gall.

La libre circulation des personnes est l’un des points d’achoppement dans les relations actuellement tendues entre Berne et Bruxelles.

Le paquet de négociation présenté à l’Europe par Livia Leu, secrétaire d’Etat du Département fédéral des affaires étrangères «suscite globalement l’intérêt de l’UE», note le gouvernement.

Le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock (photo) souhaitent une ouverture rapide des négociations avec la Suisse sur le paquet Horizon.

Pour le responsable des relations interinstitutionnelles de l’UE, il est important que les négociations se déroulent de manière transparente.

Le Conseil fédéral tient à poursuivre la voie bilatérale avec son principal partenaire économique. Mais pas de manière horizontale.

Selon le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), les «relations bilatérales et transfrontalières étroites» et la politique européenne de la Suisse feront partie des sujets de discussion.

La rencontre de Berlin est de haut niveau, mais il ne faut pas s’attendre à des miracles. Un futur accord Suisse-UE sera en effet négocié avec la Commission européenne, qui attend rapidement une nouvelle proposition du Conseil fédéral. En Suisse aussi, la pression croît.

L’objectif est de parvenir à un accord économique et de coopération à partir de 2028.

Le président de la Fédération des entreprises romandes à Genève Ivan Slatkine et le vice-président du Groupement des Entreprises Multinationales Olivier Straub demandent au monde politique de mettre fin au blocage actuel dans le dossier européen.