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Les partenaires sociaux et les cantons se sont mis d’accord lundi sur une série de mesures consignées dans une «entente commune». Le Conseil fédéral en a proposé des mesures complémentaires.

En 2019, le gouvernement suisse avait adopté cette mesure temporaire en réaction à la non-reconduction de la reconnaissance de l’équivalence boursière par Bruxelles. L’UE avait depuis modifié ses bases juridiques.

Bien que non présent sur place, le président américain était omniprésent. La rencontre a pris des allures de procès contre l’UE, sous pression. La Suisse a également mis cette dernière en garde.

«Des relations réglementées et la sécurité juridique dans les rapports avec l’UE - le principal partenaire commercial de la Suisse - sont de la plus haute importance pour notre place économique», souligne Monika Rühl, présidente de la direction.

«La solution trouvée est dans l’intérêt des deux parties», a avancé Viola Amherd. «Nous donnons des réponses communes à des réalités globales auxquelles nous sommes tous confrontés», a déclaré Ursula von der Leyen.

Selon le directeur général Vincent Subilia, «la décision du jour est une excellente nouvelle pour nos entreprises, qui dépendent largement du marché européen».

«C’est un pas commun pour la voie bilatérale. La solution trouvée est dans l’intérêt des deux parties», déclare la présidente de la Confédération.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pourrait se rendre en Suisse pour conclure les discussions.

Le gouvernement suisse pourrait donner son accord vendredi, puis la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, pourrait venir à Berne avant Noël sceller la conclusion des négociations.

Les discussions se poursuivent et sont «très intenses», déclare un porte-parole de la Commission à Bruxelles.