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Ses deux fonds d’investissement Vision ont à eux seuls accusé une perte de 660 milliards de yens sur la période octobre-décembre.

Le géant japonais a tiré profit d’énormes gains exceptionnels liés à la vente partielle de ses parts dans le chinois Alibaba.

La plainte devrait porter sur des prétentions à hauteur de 440 millions de dollars que Greensill fait valoir à l’encontre de l’entreprise de construction américaine Katerra, dont Softbank est l’un des principaux investisseurs.

Le groupe a annoncé pour la période avril-juin un résultat net négatif de 3162,7 milliards de yens, contre un bénéfice net de 761,5 milliards de yens un an plus tôt.

Il s’agit sur cet exercice achevé fin mars d’une nouvelle perte annuelle record pour SoftBank, pire que celle qu’il avait subi il y a deux ans.

Le projet de céder Arm à Nvidia, annoncé en septembre 2020 et qui devait initialement se concrétiser en ce début d’année, avait du plomb dans l’aile depuis des mois face aux vives réticences exprimées par diverses autorités réglementaires dans le monde entier.

Il s’agit de la première perte nette trimestrielle du groupe depuis début 2020, au moment de la brève chute des marchés financiers mondiaux provoquée par la pandémie.

Le groupe explique ce recul marqué par l’important gain exceptionnel perçu un an plus tôt à la même période.

Selon Bloomberg, Softbank aurait «subrepticement» acquis une participation de 5 milliards de dollars dans la multinationale rhénane, ce qui en ferait – le cas échéant – un nouvel actionnaire de référence.

«Pepper fonctionne essentiellement en tant que service de location, donc nous n’avons pas besoin de beaucoup de nouvelles unités actuellement», a précisé le groupe.