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Le groupe a principalement souffert de l’impact négatif sur ses comptes du géant américain des bureaux partagées WeWork.

Le groupe n'a pas précisé les raisons de ce départ, ajoutant que trois nouvelles nominations au conseil d'administration seront proposées lors de son assemblée générale.

SoftBank Group prévoit désormais une perte nette de 900 milliards de yens (8,2 milliards de francs) sur son exercice comptable achevé le 31 mars.

SoftBank Group a rappelé avoir engagé 14,25 milliards de dollars dans WeWork à ce jour, dont 5,45 milliards de dollars dans le cadre du plan de sauvetage d’octobre dernier.

Ce programme représente 16,7% de la valeur actuelle de l’ensemble des actifs de la société (27’000 milliards de yens).

Cette vaste opération, qui doit s’étaler sur un an à partir de lundi, est destinée à augmenter la valeur du titre en Bourse.

Entre avril et décembre 2019, le groupe a dégagé un bénéfice net de 476,6 milliards de yens (4,2 milliards de francs), contre 1538 milliards de yens un an plus tôt.

D’après le Wall Street Journal, Elliott a investi plus de 2,5 milliards de dollars dans le groupe japonais.

Michael Ronen, ancien banquier de Goldman Sachs, avait rejoint SoftBank Group en 2017 et pilotait les investissements aux Etats-Unis du Vision Fund.

Masayoshi Son n’est pas, dit-on, homme de détail. Quelques slides suffiraient à le convaincre de signer parmi les plus gros chèques de l’histoire.