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Moscou choisit le jour de la fête nationale ukrainienne pour bombarder une gare dans le centre du pays, tuant au moins 22 passagers.

Après être monté à 302,995 euros le MWh, le contrat à terme du TTF néerlandais évoluait à 292,150 euros, vers 18h, poussé depuis plusieurs séances en raison des suspensions d’approvisionnement russe à venir.

Le scénario du pire, avec ses «ouragans de famine» redoutés par l’ONU, a été évité mais les prix restent très élevés et l’inflation menace, soulignent les analystes du marché.

Moscou avertit qu’il n’y aurait «aucune pitié» après l’assassinat, qu’elle attribue aux services ukrainiens, de la fille d’un idéologue proche de Poutine.

Le contrat à terme du TTF néerlandais a touché 295 euros le mégawattheure, un niveau plus vu depuis les séances très volatiles des premières semaines de l’invasion russe de l’Ukraine mi-mars.

Depuis des semaines, le Kremlin «cherche à convaincre l’Ukraine d’entrer en négociation» pour «geler le conflit tout en préservant le statu quo dans les territoires occupés», affirme un conseiller de la présidence ukrainienne.

Parallèlement, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres prie la Russie de ne pas couper du réseau ukrainien cette centrale nucléaire occupée par l’armée russe depuis début mars.

La difficulté de l’UE à amasser des réserves suffisantes pour pouvoir se passer des exportations russes a fait monter le prix du contrat à terme du TTF néerlandais à 257,40 euros, du jamais vu en fin de séance.

Le gazoduc sera fermé du 31 août au 2 septembre pour des raisons de «maintenance», annonce Gazprom.

Lors de la rencontre avec les présidents turc et ukrainien, Antonio Guterres a appelé une nouvelle fois à «démilitariser» le site nucléaire, occupé par l’armée russe.