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Au minimum, les données d'aujourd'hui renforcent nos prévisions selon lesquelles la Fed commencera probablement à relever les taux au rythme d’une hausse par réunion.

Les espoirs d’un boom de réouverture rapide suivi d’une courte période de normalisation au deuxième semestre 2021 se sont presque complètement éteints.

En Chine, un nouvel affaiblissement de la croissance est à prévoir au premier trimestre et de nouvelles mesures d'assouplissement d'ici avril.

De premiers signes tangibles indiquent que l'expansion économique arrive à maturité et atteint le milieu ou la fin du cycle.

La saison des achats de Noël et la reprise des voyages ont entraîné une forte hausse des prix, tandis que l'inflation des coûts du logement semble se stabiliser à un niveau élevé.

A l'horizon 2022, notre scénario de base prévoit une croissance mondiale positive et une inflation élevée à court terme.

L'accélération des perturbations de l'environnement macroéconomique nous conduit à penser qu’il y aura davantage de volatilité – et d'opportunités d'investissement – au sein des marchés émergents.

Les membres du FOMC restent toutefois conscients que l'inflation pourrait se modérer entièrement d'elle-même et qu'un relèvement trop précoce des taux d'intérêt pourrait stopper la reprise économique.

Le soutien de la BCE demeure un point d'ancrage pour les actifs à risque mais les valorisations offrent une faible marge de manœuvre pour la compression des écarts.

L'inflation de base au quatrième trimestre de 2021 sera probablement supérieure à celle du troisième trimestre, mais nous ne pensons pas qu'elle atteindra son niveau maximal du début de l'année.