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En espérant une fin permanente des confinements, est-il encore temps d’investir sur les entreprises bénéficiaires du retour à la normale?

Tandis que les émergents sont atteints de vulnérabilité économique, les situations sanitaires, monétaires et politiques des pays développés pourraient diverger.

Il est à craindre qu’à force de se focaliser sur les événements spectaculaires, on néglige les tendances de fond, qui seront source de véritables ruptures.

Sur fonds de baisse des indices actions, les valeurs technologiques seront plus surveillées. Les valorisations restent attractives sur les actifs chinois.

Après le statu-quo de ce jeudi, nous n’attendons pas d’annonce sur une éventuelle réduction des rachats d’actifs avant septembre.

Persistance du risque de hausse des taux. L’inflation reste élevée et les plans budgétaires s’accumuleront.

Les investisseurs ont réagi favorablement au nouveau communiqué de la banque centrale évoluant suite à la nouvelle stratégie de politique monétaire.

Selon Christine Lagarde, le message restera très accommodant. Mais l’exercice est risqué.

Les prix progressent pour les producteurs et les consommateurs. L’emploi et la stabilité financière sont priorisés sur la stabilité des prix.

«Nous sommes convaincus de pouvoir accélérer encore cette dynamique avec les équipes espagnoles qui nous rejoignent», a commenté Christophe Tadié, gérant de ODDO BHF.