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Le conflit commercial entre les États-Unis et la Chine semble s'apaiser. Même si le président américain Donald Trump présente cet accord comme une victoire, c'est lui qui a dû faire marche arrière.

Le temps joue en faveur de la Chine. Elle devrait saisir l’occasion pour passer à un modèle de croissance axé sur la consommation.

La banque centrale américaine ne doit pas agir dans la précipitation, mais plutôt mettre en avant sa flexibilité en matière de politique monétaire.

Les rendements des obligations d'entreprises de qualité «investment grade» (IG) sont actuellement faibles par rapport aux titres d'État aux États-Unis et en Europe.

La conjoncture aux Etats-Unis, mais aussi en Europe, est actuellement encore tirée par des dépenses publiques élevées et une forte demande des consommateurs.

Même si la politique américaine sous Donald Trump recèle des risques, la stabilité de la situation économique et la robustesse des fondamentaux plaident en faveur du potentiel de rendement des obligations d'entreprises des économies émergentes.

Aux yeux du grand public et des investisseurs, les marchés émergents sont soit à leur zénith, soit à leur nadir. Mais cette perception ne leur rend pas justice.

Au fil du temps, les pays émergents ont trouvé différents moyens de se protéger contre l’impact des fluctuations du dollar.

La hausse cumulée des taux américains de 4,5 points de pourcentage en l’espace d’un an fait l’effet d’un remède de cheval non seulement pour l’inflation, mais également pour les marchés.

L’abandon brutal et définitif de la politique «zéro covid» extrêmement restrictive en Chine a amélioré le sentiment des investisseurs à l’égard des pays émergents.