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Pour l’Association suisse des banquiers (ASB), on ne devrait pas «limiter la compétitivité sans raison».

«Nous pensons que le sacrifice que nous avons évalué ensemble peut être supportable s’il n’y a pas d’événements imprévisibles», déclare le président de l’association faîtière Antonio Patuelli.

«La réduction du nombre d’acteurs du marché au cours des dernières années a changé la donne pour nous, créant une dynamique favorable aux nouvelles solutions de financement», explique Cédric Anker, Co-CEO d'Allswiss.

Le président de la faîtière, Marcel Rohner, a mis en garde, après la crise de Credit Suisse, contre toute velléité de réglementation «disproportionnée» de la place financière, au risque d’affaiblir cette dernière.

Selon l’étude de l’ASB et du cabinet zeb, les tensions géopolitiques pèsent fortement sur les banques qui travaillent avec une clientèle internationale. En revanche, les modèles d’affaires nationaux bénéficient de la bonne réputation de la Suisse.

Selon une étude de Bearingpoint, les instituts des pays nordiques décrochent la palme avec un ratio coûts/revenus moyen de 39,9%.

L’Association suisse des banquiers constate que l’évolution générale des banques en Suisse a été positive en 2023.

«Les banques, comme les autres entreprises qui font des bénéfices, seront appelées à contribuer aux finances publiques. Je pense qu’il n’y a rien d’étrange à cela», assure le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti.

Standard Chartered est le seule des huit établissements évalués présentant des «lacunes» concernant ses capacités de planification de sa restructuration.

Selon le classement de BestBrokers, le groupe bancaire suisse génère un revenu net de 242’085 dollars par collaborateur, devant Al Rajhi Bank en Arabie Saoudite et Goldman Sachs.