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Pour le chef économiste Philip Lane, l’euro numérique, fort d’un statut de monnaie légale, permettrait de «surmonter la fragmentation persistante des systèmes de paiement de détail» dans la zone euro.

Le «plein impact économique du resserrement monétaire considérable de l’année dernière ne se fera sentir qu’au cours des deux prochaines années», selon le chef économiste Philip Lane.

«Si, au moment de la réunion de mai, les projections d’une inflation encore élevée sont en voie d’être atteintes, alors une hausse des taux sera appropriée», affirme le chef économiste.

A l’avenir, les salaires vont continuer à progresser mais cela ne doit pas être interprété comme «un changement permanent dans la dynamique des salaires nominaux», selon le chef économiste Philip Lane.

La banque centrale appelle les salariés et entreprises à la retenue pour soutenir le combat contre l’inflation, déclare son chef économiste.

«Sortir des taux négatifs en septembre est logique, dans un contexte d’inflation record, et un rythme de référence pour y parvenir consisterait en deux hausses de 25 points de base chacune, en juillet et en septembre», a déclaré Philip Lane.

Il y a «moins d’inquiétude à propos d’Omicron que nous n’en avions en décembre», estime le chef économiste Philip Lane.

«La zone euro ne retrouvera son niveau de PIB de 2019 qu’au printemps de l’année prochaine», selon l’économiste en chef Philip Lane.

«Il existe un niveau de taux si bas qu’il n’a plus d’effet stimulant pour la création de crédit et donc l’économie. Mais «nous n’en sommes pas à ce stade», estime le chef économiste.

Les dirigeants des pays membres de l’UE ont validé la nomination de l’actuel gouverneur de la Banque centrale d’Irlande.