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Le numéro deux bancaire helvétique a dû ainsi comptabiliser temporairement une somme de 5,8 milliards de francs au titre des actifs pondérés au risque (RWA).

Le niveau des actifs pondérés au risque ainsi que le ratio d’endettement seront limités pour la banque d’affaires et à l’échelle du groupe.

Le numéro deux bancaires helvétique n’aurait en outre prélevé qu’une marge de 10% pour les échanges d’actions réalisé avec Archegos, assure le Financial Times.

«Une enquête interne doit désormais déterminer les causes de ce dysfonctionnement», indique le vice-président de la banque et CEO de Roche.

Suite aux affaires Archegos et Greensill, des investisseurs de poids ont d’ores et déjà annoncé qu’ils vont refuser la réélection d’administrateurs, à commencer par Andreas Gottschling.

Le coût subi par les banques dans le monde dépasse désormais les 10 milliards de dollars.

La société de conseil aux actionnaires demande une remise en question de la stratégie et une réorientation de la culture d’entreprise.

L’établissement zurichois a enregistré pour la période de janvier à fin mars un résultat avant impôts négatif de 757 millions de francs, après un résultat positif de 1,2 milliard un an plus tôt.

Le Wall Street Journal affirme que les dirigeants de la banque helvétique n’en ont été informés que quelques jours avant la débâcle du fonds américain.

Selon l’agence de presse Bloomberg, il s’agit principalement de titres de l’entreprise étasunienne de divertissement Discovery et de la plateforme vidéo chinoise Iqiyi.