Savourer sa retraite à l’ombre des palmiers

Communiqué, Maklerzentrum Schweiz

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Environ 10% de la population réside officiellement à l’extérieur du pays. C’est surtout parmi les personnes retraitées que l’on observe une nette tendance dans ce sens.

Les retraités suisses résidant à l’étranger sont de plus en plus nombreux. Sur les modalités relatives à l’assurance maladie, la Suisse a conclu un accord avec un certain nombre de pays, mais pas avec tous, tant s’en faut. Les conditions varient fortement de pays à pays. Il s’agit donc de bien planifier son établissement à l’étranger.

Environ 762'000 Suisses, soit 10% de la population, résident désormais officiellement à l’extérieur du pays, c’est ce que révèlent les chiffres publiés récemment par le Département fédéral des affaires étrangères. Le nombre des personnes qui quittent la Suisse pour s’installer à l’étranger est en constante augmentation. C’est surtout parmi les personnes retraitées que l’on observe une nette tendance dans ce sens. Les raisons sont faciles à comprendre: en Suisse, une pension de retraite de 2000 francs n’assure qu’un niveau de vie modeste, alors que dans des pays tels que la Thaïlande ou Panama, ou sur la Costa Brava, non seulement le climat est plus doux, mais les coûts de la vie sont moins élevés et par conséquent, le même budget permet de profiter d’un niveau de vie nettement plus agréable – à condition de bien gérer son argent.

L’âge avançant, les frais de santé occupent une place de plus en plus importante dans le budget d’un ménage. «À l’étranger, les frais d’hospitalisation et de médecin sont souvent très élevés, c’est pourquoi il est important d’avoir une bonne assurance maladie. Il faut absolument s’occuper de cette question longtemps avant d’avoir atteint l’âge de la retraite», explique Stephan Wirz, membre de la direction de Maklerzentrum Schweiz AG. Ceci est particulièrement vrai si on envisage déjà d’aller passer ses vieux jours sous les palmiers.

Si une personne retraitée se sent attirée par la Costa Brava, la Côte d’Azur ou la Côte amalfitaine, et si elle touche une retraite versée par un organisme suisse, elle continue d’être soumise à l’obligation d’avoir une assurance maladie en Suisse, c’est-à-dire qu’elle est maintenue dans l’assurance de base obligatoire suisse. Si le nouveau domicile se situe en Allemagne, en France, en Italie, en Autriche ou en Espagne, les retraités et les membres de la famille n’exerçant pas une activité professionnelle bénéficient par ailleurs de la possibilité de se libérer de l’obligation d’avoir une assurance en Suisse et d’intégrer le système d’assurance maladie du pays de résidence. Ceci ne s’applique toutefois qu’à l’assurance de base obligatoire. Le maintien, ou non, d’éventuelles assurances complémentaires privées conclues avec la caisse maladie suisse doit faire l’objet d’une clarification individuelle avant l’émigration.

Le retraité projetant d’aller s’établir à l’étranger doit également se montrer prévoyant quand sa destination se situe en dehors de la zone de l’UE et de l’AELE: en effet, l’assurance maladie obligatoire selon la LAMal n’est alors plus possible en Suisse et la personne concernée doit se faire assurer entièrement dans son nouveau pays de résidence, de manière privée. Mais attention: dans certains pays d’émigration fort prisés, par exemple en Thaïlande, les personnes âgées de plus de 65 ou 70 ans ne sont en principe plus admises dans une assurance maladie. «Dans un tel cas, il sera nécessaire de souscrire une assurance maladie privée globale et suivant l’âge de la personne à assurer, cela pourrait lui coûter très cher», explique Stephan Wirz. Celui qui envisage la possibilité de passer sa retraite à l’étranger fera donc bien de s’occuper le plus tôt possible de sa couverture en matière d’assurance maladie et d’optimiser celle-ci, en faisant preuve de prévoyance, dans tous les sens du terme.

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