La gestion passive séduit encore malgré la récente chute boursière

AWP

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«Nous observons une demande croissante de nos clients pour des investissements passifs», explique à AWP Laura Jalabert de Blackrock Suisse.

La chute des cours boursiers en fin d’année dernière n’a pas entamé la confiance envers les investissements dits passifs, qui répliquent l’évolution des marchés. Le faible coût de ces solutions séduit toujours dans le monde de la finance.

«Nous observons une demande croissante de nos clients pour des investissements passifs», explique à AWP Laura Jalabert, responsable des ETFS et fonds indiciels pour la Romandie et le Tessin chez Blackrock Suisse.

Pour comprendre l’engouement pour le passif, il faut le remettre dans son contexte, celui d’une inflation réglementaire, notamment en Europe avec les directives MiFid II, qui a entraîné une hausse des coûts. La composition de fonds passifs s’avère peu onéreuse puisqu’il s’agit de suivre fidèlement celle d’indices donnés, comme le Swiss Market Index (SMI) à la Bourse suisse.

Mais le passif a aussi ses détracteurs. «Pour les plus simplistes des gestionnaires de fortune, l’investissement en actions est une formalité: choisir un bon indice et le répliquer dans un portefeuille», affirmait Blaise Goetschin dans un commentaire publié l’année dernière dans le magazine BCGE Dialogue.

Selon Laura Jalabert, il faut relativiser l’impact négatif d’un plongeon boursier comme celui de décembre. Les fonds passifs ont certes accusé des pertes, mais dans la ligne du marché et à coûts réduits. Les homologues actifs impliquent des commissions plus lourdes sans aucune garantie de rendement supérieur, selon la spécialiste.

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