USA/Philadelphie: l’activité manufacturière carbure en janvier

AWP

1 minute de lecture

L’indice de l’antenne locale de la Fed a grimpé à 26,5 points, au plus haut depuis les 30,8 points de février 2020.

L’activité manufacturière dans la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis) commence l’année en fanfare: elle a bondi en janvier à son niveau le plus élevé depuis février 2020, avant que la pandémie de COVID-19 ne provoque la quasi-fermeture de l’économie.

L’indice a grimpé à 26,5 points en janvier, au plus haut depuis les 30,8 points de février 2020, a indiqué jeudi l’antenne locale de la Banque centrale américaine (Fed).

Cela surpasse largement les attentes des analystes, qui tablaient sur un indice à 12 points.

Il s’agit du huitième mois de croissance d’affilée.

L’activité manufacturière dans la région de Philadelphie est un indicateur mesurant la perception que les industriels de la troisième région -- l’est de la Pennsylvanie, le Delaware et le sud du New Jersey -- de la Réserve fédérale ont de la conjoncture à travers l’activité de leurs sociétés.

La récente hausse était inattendue, alors que le COVID-19 continue de fortement restreindre l’activité économique.

Les indicateurs mesurant «l’activité générale, les nouvelles commandes et les livraisons sont notamment en hausse ce mois-ci et sont restés positifs pour le huitième mois consécutif», détaille l’enquête.

Quant à ceux mesurant les perspectives, ils «continuent d’indiquer que les entreprises prévoient une croissance au cours des six prochains mois», est-il précisé.

Dans le détail, l’indice mesurant les nouvelles commandes bondit, passant de 1,9 à 30 points.

Celui mesurant le nombre d’employés est aussi en hausse, passant de 5,6 à 22,5 points.

«L’activité est restée en croissance dans la région, à un rythme nettement plus rapide. Dans l’ensemble, l’industrie manufacturière continue de récupérer du terrain perdu et se porte étonnamment bien malgré la propagation du virus», analyse Rubeela Farooqi, économiste pour HFE Snapshot.

Elle relève toutefois que «les exportations restent exposées à une baisse de la demande en raison des confinements en Europe ainsi que des perturbations de la chaîne d’approvisionnement».

L’indice de décembre a par ailleurs été révisé en baisse, à 9,1 points au lieu de 15 points. La croissance avait fortement ralenti, et était tombée au plus bas depuis le printemps.

A lire aussi...