USA: l’inflation ralentit malgré le bond des prix des voitures d’occasion

AWP

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L’indice CPI indique une progression de 0,2% des prix à la consommation en septembre, en ligne avec les attentes.

Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont progressé de 0,2% en septembre, un rythme qui continue à ralentir, sauf pour les voitures d’occasion, dont les prix ont enregistré leur plus forte hausse depuis 1969, selon l’indice CPI publié mardi par le département du Travail.

Cette progression est conforme aux attentes des analystes.

Alors que les Américains se tournent vers la voiture pour éviter d’utiliser les transports en commun en période de pandémie, et que beaucoup de citadins ont quitté la ville pour avoir un logement plus grand, le prix des voitures d’occasion a augmenté de 6,7%, la plus forte hausse depuis février 1969.

Cette forte hausse ne devrait toutefois pas se prolonger sur une longue période, car «l’augmentation de la demande à court terme devrait bientôt être rassasiée. De plus, à un moment donné, la hausse des prix des véhicules d’occasion rend les voitures neuves plus attractives; les prix des véhicules neufs n’ont augmenté que de 0,3% en septembre», souligne Kathy Bostjancic, d’Oxford Economics, dans une note.

Les prix de l’énergie ont grimpé de 0,8%, notamment en raison de la hausse de 4,2% des prix du gaz naturel.

En excluant les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation dite sous-jacente progresse également de 0,2%.

Sur un an, la hausse est de 1,4%, et de 1,7% sans l’alimentation et l’énergie.

Cette inflation «est conforme aux attentes. A +1,7%, la hausse sur 12 mois des prix de base est en dessous de l’objectif et bien inférieure à celle de l’année dernière. Les prix à la consommation se sont accélérés après la réouverture de l’économie. Cependant, la tendance est à une hausse modérée», explique Rubeela Farooqi de High Frequency Economics, dans une note.

Les prix à la consommation avaient reculé de mars à mai, à cause des mesures de confinement mises en place pour tenter de ralentir la propagation du COVID-19. Ils étaient ensuite repartis en forte hausse de 0,6% en juin et juillet, mais le rythme a ralenti en août, à 0,4%.

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