Le dollar en petite forme avant l’inflation américaine

AWP/AFP

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Vers 11h45, le billet vert s’effrite face à la monnaie unique européenne qui avance de 0,07%, à 1,0854 dollar pour un euro.

Le dollar demeure hésitant vendredi avant la publication de l’inflation américaine de juin, que le marché s’attend à voir ralentir, mais qui pourrait semer le doute sur une éventuelle baisse de taux, pour l’instant estimée en septembre.

Vers 09H45 GMT (11H45 HEC), le billet vert s’effritait face à la monnaie unique européenne qui avançait de 0,07%, à 1,0854 dollar pour un euro, et refluait face à la devise britannique qui progressait de 0,13%, à 1,2868 dollar pour une livre.

Mais il progressait face à de nombreuses autres monnaies, dont les devises refuges que sont le yen et le franc suisse, qui relâchaient leurs gains de la veille.

Après avoir surpris à la baisse en mai à 2,6% sur un an, l’indice PCE de juin, mesure privilégiée de l’inflation par la Réserve fédérale (Fed), est attendu en léger ralentissement vendredi.

Le consensus d’économistes de Bloomberg table sur une inflation de 2,4% sur un an en juin aux Etats-Unis, tandis que celui de Marketwatch mise sur 2,5% sur un an.

Cela devrait conforter «la perspective d’une baisse des taux de la Fed en septembre», à ce stade «pleinement intégrée» par le marché, note Kathleen Brooks, de XTB.

Mais «un chiffre plus important que prévu» pourrait remettre en cause cette hypothèse, tempère l’analyste.

Si la banque centrale américaine, particulièrement attentive aux données économiques, «ne constate pas une amélioration suffisante» du côté de l’inflation, «des doutes pourraient commencer à s’installer quant à l’avenir de potentielles de baisse des taux cet automne», estime-t-elle.

Les cambistes n’attendent à ce stade pas de changement lors de la prochaine réunion de son comité de politique monétaire (FOMC), qui se déroulera les 30 et 31 juillet.

Plus tard dans la séance, est également prévue l’estimation finale de l’Université du Michigan de la confiance des consommateurs américains en juillet.

Jeudi, les chiffres ont montré que la croissance du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis s’est de nouveau accélérée, plus qu’attendu, au deuxième trimestre de 2024, à 2,8% en rythme annualisé, contre 1,4% au premier trimestre.

Tout comme la baisse attendue des pressions inflationnistes, «le PIB américain plus élevé que prévu», signalant un environnement économique «relativement sain», «renforce les attentes de baisse des taux», indique Joshua Mahony, analyste chez Scope Markets.

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