La livre au plus haut depuis plus d’un an face au dollar

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Vers 17h45, la devise américaine s’incline face à la monnaie britannique, qui grimpe de 0,21% à 1,3019 dollar. La livre a touché plus tôt mardi un sommet depuis juillet 2023 face au dollar, à 1,3052 dollar.

Le dollar s’enfonçait mardi face aux principales devises, l’euro et la livre en particulier, le marché misant sur une baisse de taux de la Réserve fédérale (Fed) en septembre.

Vers 17H45, la devise américaine tombait face à l’euro, qui prenait 0,17% à 1,1105 dollar pour un euro. La monnaie unique a atteint mardi un nouveau plus haut de l’année face au dollar, à 1,1117 dollar, du jamais vu depuis fin décembre 2023.

Le billet vert s’inclinait également face à la livre, qui grimpait de 0,21% à 1,3019 dollar. La devise britannique a touché plus tôt mardi un sommet depuis juillet 2023 face au dollar, à 1,3052 dollar.

Les paris en faveur de baisses de taux américains se sont renforcés, en particulier après l’agitation qui a saisi les marchés financiers début août, face à la fin de l’exception économique des Etats-Unis.

En conséquence de l’affaiblissement du dollar, l’or a enregistré un nouveau sommet historique mardi, à 2.531,75 dollars l’once, et restait dans le vert.

La livre britannique tirait quelque peu son épingle du jeu, les économistes tablant sur le fait que les taux de la Banque d’Angleterre (BoE) seront parmi les plus élevés des grandes banques centrales «d’ici la mi-2025», selon les nouvelles anticipations des acteurs du marché, remarque Derek Halpenny, de MUFG, face à une inflation revenue à la cible de l’institution monétaire.

Leur abaissement en août ayant été une décision prise à cinq contre quatre, «la volonté de la BoE de réduire (en septembre) sera moindre qu’aux États-Unis», ou qu’en Nouvelle-Zélande ou au Canada, dont les banques centrales «réduisent déjà leurs taux», observe l’analyste.

Le compte-rendu de la précédente réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), publié mercredi, pourrait éclairer sur la trajectoire envisagée.

De son côté, la Banque de Suède (Riksbanken) a abaissé mardi son taux directeur d’un quart de point de pourcentage à 3,5%, et envisage deux à trois baisses de taux d’ici la fin de l’année si le recul de l’inflation se confirme.

Cette décision, en ligne avec les attentes du marché, n’a pas plombé la couronne suédoise.

La banque centrale de Turquie a, elle, laissé son taux directeur inchangé mardi, à 50%, comme attendu.

La livre turque accentuait ses pertes dans la foulée, tombant de 0,41% à 33,89 livres pour un dollar, à des niveaux historiquement bas.

En l’absence d’intervention de la Turquie sur le marché des changes, la devise devrait continuer à se déprécier face au dollar, estime Tatha Ghose, de Commerzbank, sa chute ayant même tendance à s’accélérer.

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