Marchés: l'Europe toujours poussive, Wall Street repart de plus belle

AWP

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la Bourse de Paris a fini parfaitement stable (+0,00%), Francfort a cédé 0,32%, Londres 0,11% tandis que Milan et Madrid ont reculé de respectivement 0,69% et 0,61%. A Zurich, le SMI a cédé 0,31%.

Les marchés européens ont marqué le pas mardi, tandis que Wall Street se montrait hésitante, faute de catalyseur à même d'entretenir l'enthousiasme de la veille et tandis que les investisseurs s'interrogeaient sur la remontée des taux.

Après avoir oscillé autour de l'équilibre la majeure partie de la séance, la Bourse de Paris a fini parfaitement stable (+0,00%), Francfort a cédé 0,32%, Londres 0,11% tandis que Milan et Madrid ont reculé de respectivement 0,69% et 0,61%. A Zurich, le SMI a cédé 0,31%.

La Bourse de New York peinait elle aussi à accrocher un cap après avoir terminé à de nouveaux sommets vendredi, avant un week-end prolongé: vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le Dow Jones se stabilisait (+0,06%), le Nasdaq perdait 0,35% et le S&P 500 s'effritait de 0,09%.

La clôture positive de Tokyo - les marchés chinois étant restés fermés pour les vacances du Nouvel An lunaire, n'a pas essaimé en Europe.

"La volatilité du marché a été faible aujourd'hui car il n'y avait pas grand-chose pour susciter l'intérêt des investisseurs", selon David Madden, un analyste de CMC Markets UK.

Avec des résultats d'entreprises dans l'ensemble bien accueillis, une évolution positive du dossier vaccinal, des perspectives de relance aux Etats-Unis et des soutiens sans faille de la part des banques centrales comme des gouvernements, le contexte demeurait en effet favorable aux actifs risqués.

Sur le marché obligataire, ces anticipations d'une reprise économique à moyen-terme se traduisaient par une accélération de la remontée des taux d'emprunt à dix ans, au plus haut depuis début juin pour l'Allemagne et depuis début septembre pour la France.

"Un taux à dix ans qui se redresse est vraiment la traduction que le marché fait des projections d'inflation et de croissance meilleures qu'il y a quelques mois", explique Alexandre Baradez, responsable de l'analyse marché chez IG France.

Un contexte de remontée des taux dont les valeurs bancaires ont continué à profiter au premier chef, notamment à Francfort.

Côté indicateurs, l'activité manufacturière dans la région de New York a retrouvé un peu de vigueur après plusieurs mois de ralentissement, surpassant les attentes des analystes tandis qu'en Allemagne, le moral des investisseurs a connu un nouveau coup d'accélérateur en février.

Sur le front sanitaire, la progression de la vaccination laissait espérer une levée prochaine des restrictions pesant sur les économies européennes, alors que le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson a déposé ce mardi une demande d'autorisation pour son vaccin contre le Covid-19 dans l'Union européenne.

Cette dernière veut s'organiser face aux mutations du nouveau coronavirus, qui pourraient exiger des versions modifiées des vaccins actuels, à la veille du lancement d'un programme européen d'étude de ces variants, baptisé "Hera incubator".

Les bancaires allemandes en forme 

Outre-Rhin, Deutsche Börse (+1,82% à 139,55 euros) et Deutsche Bank (+1,70% à 9,33 euros) ont mené la danse.

Glencore va de nouveau verser un dividende

Le géant suisse du négoce des matières premières a grimpé de 2,02% à 288,00 pence. Il a certes dévoilé une lourde perte en 2020 mais ses résultats se sont améliorés au second semestre, ce qui lui permet de verser à nouveau un dividende.

Adidas se sépare de Reebok

L'équipementier sportif allemand (-0,81% à 295,30 euros) a annoncé mardi qu'il allait vendre sa filiale américaine en difficulté Reebok, dont le sort était incertain depuis plusieurs mois, pour se concentrer sur sa marque.

TechnipFMC souffre, scission effective

L'action du groupe d'ingénierie pétrolière a fini en queue du SBF 120 (-6,79% à 6,76 euros), tandis que Technip Energies, issu de sa scission, a bondi de 41% à 12,70 euros au premier jour de sa cotation.

Du côté des devises, du pétrole et du bitcoin

Vers 18H00 GMT (17H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril cédait 0,35% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 63,08 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de mars s'appréciait dans le même temps de 0,47% à 59,75 dollars, après avoir passé lundi la barre des 60 dollars, une première depuis le 9 janvier 2020.

L'euro reculait dans le même temps de 0,18% face au billet vert, à 1,2109 dollar pour un euro.

Après avoir brièvement dépassé le cap des 50.000 dollars mardi, un plus haut historique, le bitcoin se stabilisait à 48.518,60 dollars.

 

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