Les marchés européens terminent la semaine en beauté

AWP

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Après un plongeon des marchés la semaine dernière, Paris a bondi de 4,82% de façon hebdomadaire, Francfort de 4,64%, Milan de 7,00% et Madrid de 5,89%.

Les Bourses européennes ont affiché à la clôture vendredi leur plus forte progression hebdomadaire depuis novembre, rebondissant cette semaine grâce à un optimisme retrouvé quant à la vaccination et aux résultats d’entreprises.

Après un plongeon des marchés la semaine dernière, Paris a bondi de 4,82% de façon hebdomadaire, Francfort de 4,64%, Milan de 7,00%, Madrid de 5,89%, chacune affichant sa plus forte performance depuis novembre.

Vendredi ces indices ont évolué respectivement de +0,90%, -0,03%, +0,80% et +1,13%, le Dax flirtant en séance avec ses plus hauts historiques.

Londres, qui a lâché vendredi 0,22%, a affiché sa plus belle performance hebdomadaire depuis début janvier avec +1,28%, pâtissant toutefois un peu de la vigueur de la livre.

Les résultats d’entreprises expliquent pour beaucoup la progression des indices cette semaine, indique à l’AFP Daniel Larrouturou, gérant pour la société Dôm Finance.

«On aurait pu craindre une concentration des bons résultats sur les valeurs tech, favorisées par les confinements, mais en fait les entreprises sont très résilientes», ajoute l’expert.

Dans l’Hexagone, à l’image de BNP Paribas, Sanofi ou Vinci pour les dernières à avoir publié, les entreprises se sont montrées solides dans leurs comptes trimestriels.

Cette semaine a également vu la publication des comptes de nombreux géants américains de la tech, permettant à Wall Street d’évoluer sur les bases de sa meilleure performance hebdomadaire depuis novembre aussi.

A la mi-séance vendredi vers 18H20 (17H20 GMT), le Dow Jones prenait 0,31%, le Nasdaq 0,46%, et le S&P 500 0,40%, au lendemain de records en clôture pour les deux derniers indices.

Les marchés ont aussi profité cette semaine de statistiques macroéconomiques encourageantes et de la perspective d’adoption d’un plan de relance aux États-Unis.

Autre raison d’espoir pour les investisseurs: les campagnes de vaccinations se poursuivent, avec de nouveaux vaccins qui arrivent sur le bureau des régulateurs sanitaires dans le monde, à l’image de Johnson & Johnson outre-Atlantique.

Très attendu, le rapport américain mensuel sur l’emploi a montré vendredi que le taux de chômage avait reculé en janvier et que l’économie avait recommencé à créer des emplois mais à un rythme faible.

Les analyste de Mirabaud Securities y ont toutefois vu un rapport «mi-figue, mi-raisin» en raison d’une forte révision à la baisse des créations d’emplois de décembre.

La livre fait trembler les multinationales

Parmi les multinationales britanniques à avoir souffert de la hausse de la livre, Unilever a perdu 2,02% à 3.985,00 pence et l’éditeur de livres éducatifs Pearson 1,82% à 723,60 pence. La force de la monnaie britannique diminue mécaniquement la valeur de leurs recettes à l’international une fois converties.

Bayer profite de son accord aux USA

Le chimiste allemand a pris 2,84% à 55,80 euros. La signature cette semaine d’un accord aux États-Unis pour parer à d’éventuelles futures plaintes contre le Round’Up, son herbicide soupçonné d’être cancérogène, a continué à profiter au titre.

Les valeurs bancaires en forme

A Paris, BNP Paribas a pris 2,61% à 43,60 euros. Son bénéfice net a baissé un peu moins que prévu à 7,07 milliards d’euros en 2020. A Londres, Lloyds Banking Group a pris 2,46% à 37,00 pence et Barclays +0,99% à 47,22 pence.

La veille, la Banque d’Angleterre a écarté la mise en place imminente de taux négatifs, ce qui a profité aux banques, alors que cette mesure pourrait réduire les marges réalisées sur les prêts.

Du côté des devises et du pétrole

Les cours du pétrole augmentaient encore vendredi après quatre séances consécutives de hausse. Vers 18H20 (17H20 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,07% à Londres par rapport à la clôture de jeudi, à 59,47 dollars.

Le baril américain de WTI pour le mois de mars s’appréciait dans le même temps de 1,16% à 56,88 dollars.

L’euro se négociait pour 1,2041 dollar, en hausse de 0,63%.

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