Les marchés mondiaux continuent à panser leurs plaies

AWP

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Vers 10h00, la Bourse de Paris gagnait 1,35%, celle de Francfort 0,96%, Londres 0,37% et Milan 1,19% après un rebond déjà lundi. En Suisse, l’indice vedette SMI accélérait de 0,79%.

Les marchés mondiaux poursuivaient mardi leur rebond entamé la veille, recouvrant une partie de leurs lourdes pertes de la semaine précédente après une brutale flambée de la volatilité.

Vers 10h00 (09h00 GMT), la Bourse de Paris gagnait 1,35%, celle de Francfort 0,96%, Londres 0,37% et Milan 1,19% après un rebond déjà lundi. En Suisse, l’indice vedette SMI accélérait de 0,79%.

En Asie un peu plus tôt mardi, l’indice Nikkei 225 à Tokyo a gagné 0,97%, l’indice Hang Seng à Hong Kong a pris 1,23%, et Shanghai a progressé de 0,81%.

«La consolidation des gains et une séance plus calme sont exactement ce dont les investisseurs ont besoin pour se remettre» de la frénésie spéculative, explique Ipek Ozkardeskaya, analyste senior pour Swissquote.

La fièvre s’était emparée des marchés mondiaux la semaine dernière après un bras de fer entre investisseurs professionnels et investisseurs particuliers sur l’action des magasins de jeux vidéo américains Gamestop.

Après une semaine noire également, Wall Street a clôturé en hausse lundi, le Dow Jones ayant pris 0,76%, le Nasdaq 2,55% et l’indice S&P 500 1,61%. Les contrats à terme sur ces indices laissaient présager mardi une nouvelle ouverture en hausse.

Signe de l’importance qu’a pris le sujet de la spéculation autour de Gamestop, des élus américains de tous bords, de la droite conservatrice à la gauche progressiste, sont vent debout contre les pratiques jugées manipulatrices de certains acteurs de Wall Street.

Malgré le relatif retour au calme sur les marchés, les sujets d’inquiétude ne manquent pas en pleine pandémie, au premier rang desquels les difficultés d’approvisionnement en vaccins contre le Covid-19.

Les importants retards de livraison du laboratoire Astrazeneca sont «un véritable problème» pour l’UE car il devait être le fer de lance de la vaccination de masse des Vingt-Sept, a indiqué lundi la Commission européenne, qui tente pied à pied de négocier des surplus de livraison avec les producteurs.

Parmi les indicateurs du jour, les prix à la consommation en France ont augmenté de 0,6% sur un an en janvier, après avoir stagné en décembre.

Sur le plan des résultats trimestriels, de nombreux grands noms sont attendus mardi aux Etats-Unis, dont ceux d’Amazon, Alphabet (Google, YouTube), ExxonMobil et Pfizer.

Egalement outre-Atlantique, la Maison Blanche a campé sur ses positions lundi, signifiant son refus que son plan de sauvetage de l’économie de 1.900 milliards de dollars soit divisé par trois, comme le demandent des républicains modérés.

Infineon attend les géants américains

Le fabricant allemand de puces électroniques (+1,68% à 34,17 euros) était favorisé avant que les géants de la tech américaine ne présentent ce mardi leurs résultats annuels.

BP creuse sa perte avec la crise

Le géant britannique des hydrocarbures (-4,02% à 256,00 pence) a dévoilé mardi une perte nette abyssale de 20,3 milliards de dollars en 2020 du fait du plongeon des cours du pétrole engendré par la crise sanitaire.

Atos renonce à DXC Technology

Le groupe informatique français (+2,88% à 67,26 euros) a annoncé mardi renoncer à l’acquisition de la société de services américaine DXC Technology, qu’elle avait «approchée» en janvier en vue d’une «transaction amicale potentielle» pour un montant non communiqué.

Les autos allemandes recherchées

Volkswagen prenait 2,29% à 159,90 euros, Daimler 2,64% à 59,93 euros et BMW 2,62% à 71,71 euros. Les constructeurs sont d’un «optimisme prudent» quant à la reprise des ventes une fois les mesures de confinement levées, selon une enquête de l’institut IFO publiée mardi.

Du côté des devises et du pétrole

Vers 10h00 (09h00 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril gagnait 1,01% à 56,92 dollars. Le baril américain de WTI pour livraison en mars montait de 1,27% à 54,23 dollars.

Le billet vert reculait de 0,12% face à la monnaie unique européenne, à 1,2075 dollar pour un euro.

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