Les marchés européens hésitent en l’absence de nouveau carburant

AWP

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Paris avance de 0,10%, Francfort recule de 0,34%, Londres progresse de 0,12%, tandis que Milan cède 0,54% et Madrid 1,44%.

Les marchés européens ont clôturé en ordre dispersé mardi, tandis que Wall Street tentait d’avancer, en mal de carburant pour poursuivre leur récente envolée et en proie au doute face à la perspective d’un soutien budgétaire massif aux Etats-Unis.

La Bourse de Paris a avancé de 0,10%, Francfort a reculé de 0,34%, Londres a avancé de 0,12%, tandis que Milan a cédé 0,54% et Madrid 1,44%.

Wall Street tentait de prendre le chemin de la hausse à mi-séance vers 18H30 (17H30 GMT), au lendemain de records: le Dow Jones prenait 0,04%, le S&P 500 0,01%, et le Nasdaq 0,26%.

Plus tôt mardi, les Bourses asiatiques ont fini en hausse, le Nikkei à Tokyo tutoyant les sommets.

La perspective d’une relance rapide de l’économie américaine a largement profité aux marchés actions ces derniers jours, après que le président américain a promis d’«agir vite» face aux difficultés économiques des Américains liées à la pandémie, avec un plan de sauvetage de 1’900 milliards de dollars.

«Après les records des indices américains, les investisseurs s’interrogent désormais sur les niveaux de valorisation, d’autant que les anticipations d’inflation sont au plus haut depuis 2013 aux Etats-Unis», relève Franklin Pichard, directeur de Kiplink Finance.

Le gigantesque montant du plan de sauvetage de l’économie américaine voulu par le président Joe Biden fait débat, certains économistes estimant qu’il pourrait provoquer une surchauffe de la première économie du monde.

Dans ce contexte, les taux d’emprunt français et allemands à dix ans sont nettement remontés la semaine dernière pour s’établir au plus haut depuis le mois de septembre, et se stabilisaient depuis lundi.

A l’inverse, le rendement des obligations d’Etat italiennes à dix ans s’est fortement détendu depuis l’arrivée de Mario Draghi pour former un gouvernement d’union nationale dans le pays. Il évolue mardi à son plus bas historique, autour de 0,50%.

Sur le front sanitaire, la décélération des contaminations au COVID-19 et les campagnes de vaccination sont observées comme de bonnes nouvelles, mais la situation est encore fragile.

Natixis suspendu

Le titre du groupe bancaire a été suspendu à la Bourse de Paris toute la séance «dans l’attente de la communication d’un nouveau communiqué», a précisé Natixis.

Après la clôture, sa maison mère BPCE a annoncé le dépôt d’une offre publique visant le solde du capital de sa filiale, qu’il veut retirer de la Bourse.

Deliveroo profite du confinement

Le livreur allemand de repas a progressé de 2,70% à 133,30 euros. La chancelière Angela Merkel a plaidé mardi pour la prolongation jusqu’au 1er mars au moins du confinement partiel en vigueur en Allemagne face à la pandémie de Covid-19, ont indiqué à l’AFP des sources proches de son parti.

Ocado pèse sur le FTSE 100

Le distributeur alimentaire en ligne a souffert (-1,68% à 2.700,00 pence) de prises de bénéfices après avoir enregistré une envolée de 35% de son chiffre d’affaires, dopé par le bond des achats sur interner à cause des mesures de confinement au Royaume-Uni face à la pandémie de COVID-19.

Total malmené après une lourde perte

L’énergéticien français a affiché une perte nette de 7,2 milliards de dollars en 2020, contre un bénéfice de 11,2 milliards en 2019. Son action a reculé en Bourse de 1,02% à 34,82 euros.

Du côté des devises, du pétrole et du bitcoin

Vers 18H30 (17H30 GMT), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril prenait 0,88% à Londres par rapport à la clôture de lundi, à 61,09 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de mars montait de 0,69% à 58,37 dollars.

L’euro progressait de 0,46% face au dollar, à 1,2106 dollar pour un euro.

Le bitcoin, après avoir atteint un plus haut historique à 48.215,83 dollars, évoluait en hausse de 3,80% à 46.360,25 dollars.

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