Les bourses asiatiques divisées

AWP/AFP

2 minutes de lecture

A Tokyo, l’indice vedette Nikkei a terminé en hausse 0,8% à 39’910,55 points, après avoir franchi la barre des 40’000 points pour la première fois depuis trois mois. L’indice élargi Topix a gagné 0,6% à 2723,57 points.

La Bourse de Tokyo a fini en petite hausse mardi, tandis que les places chinoises se repliaient et que les cours du pétrole ont chuté de 4% --plombés par la possibilité qu’Israël épargne la production iranienne de brut lors de représailles.

A Tokyo, l’indice vedette Nikkei a terminé en hausse 0,8% à 39’910,55 points, après avoir franchi la barre des 40’000 points pour la première fois depuis trois mois. L’indice élargi Topix a gagné 0,6% à 2723,57 points.

Après un week-end prolongé, la place japonaise a emboîté le pas à New York où les indices Dow Jones et S&P500 se sont encore hissés lundi à de nouveaux sommets, portés par les grandes capitalisations du secteur technologique et avant une vague de résultats d’entreprises.

De leur côté, les cours du pétrole continuaient leur dégringolade de la veille, perdant jusqu’à 4% dans les échanges asiatiques après des affirmations du Washington Post selon lesquelles le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aurait dit à son allié américain qu’il envisageait de frapper l’armée iranienne et non des infrastructures pétrolières de l’Iran.

Des informations à même de dissiper quelque peu les inquiétudes des opérateurs sur de fortes perturbations de l’offre de brut iranienne.

Vers 06H00 GMT, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 3,72%, à 74,58 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, avec échéance en novembre, reculait de 3,68%, à 71,11 dollars.

De même, le marché du pétrole restait assombri par les inquiétudes persistantes sur la solidité de l’économie en Chine, le premier pays importateur d’or noir.

Pékin a annoncé samedi un recours massif à l’endettement public, avec des obligations spéciales, pour soutenir une activité en perte de vitesse, mais sans mesures d’aide aux ménages pour stimuler la consommation.

«Les responsables chinois ont fait état d’une marge de manoeuvre importante pour augmenter la dette publique et le déficit budgétaire, mais sans livrer de détails: les marchés devront attendre une prochaine réunion à la fin du mois pour des mesures plus concrètes», notaient les experts de la banque MUFG.

«Les déclarations décevantes (de samedi) ont fortement pesé sur le marché du pétrole, où les cours ont trébuché (...) Il faudra des détails autrement plus solides sur les futures mesures de relance de Pékin pour aider les prix du brut à remonter la pente», insiste Kathleen Brooks, du courtier XTB.

Dans le même temps, le géant asiatique a publié des statistiques jugées alarmantes, l’inflation en Chine ayant ralenti en septembre, signe de dépenses des ménages toujours en berne.

Les exportations du pays -- pilier de sa croissance -- ont nettement ralenti, tandis que les importations sont restées faibles en septembre en Chine, selon des chiffres publiés lundi témoignant de l’assombrissement de l’activité industrielle et augurant d’une demande pétrolière sous pression.

Une conjoncture morose qui pesait sur les places chinoises: vers 05H50 GMT, l’indice Hang Seng à Hong Kong lâchait 2,37% à 20.968,87 points, tandis que l’indice composite de Shanghai cédait 1,40% à 3.238,42 points et que celui de Shenzhen perdait 0,80% 1.875,04 points.

Les investisseurs restaient prudents: «nous surveillerons de près les données sur le PIB du troisième trimestre, la production industrielle, les ventes au détail et ventes immobilières» qui seront publiées vendredi par la Chine, «même si ces chiffres sont antérieurs aux mesures d’assouplissement budgétaire et monétaire», notait Chris Weston, du courtier Pepperstone.

Sur le marché des changes, la monnaie japonaise s’appréciait légèrement !à 149,61 yens pour un dollar vers 06H00 GMT. Elle gagnait aussi du terrain face à la monnaie unique, à 162,91 yens pour un euro.

A lire aussi...