Natwest: bénéfice en hausse de 52% au premier trimestre, soutenu par les taux

AWP

1 minute de lecture

«Notre bonne performance au premier trimestre a été facilitée par notre bilan solide, notre niveau élevé de capitaux et liquidités et notre portefeuille de prêts diversifié», a commenté la directrice générale Alison Rose.

La banque britannique Natwest a annoncé vendredi un bénéfice net part du groupe en hausse de 52% sur un an au premier trimestre, à 1,3 milliard de livres, grâce à une hausse des taux d’intérêt qui dopent les rendements de ses prêts.

Le chiffre d’affaires a progressé pour sa part de 29% à 3,9 milliards de livres sur la période.

«Notre bonne performance au premier trimestre a été facilitée par notre bilan solide, notre niveau élevé de capitaux et liquidités et notre portefeuille de prêts diversifié», a commenté la directrice générale Alison Rose.

Evoquant une période «d’incertitude macroéconomique», elle souligne l’approche prudente du groupe sur le risque ce qui signifie que «nos arriérés de paiement et dépréciations» pour défauts de prêts potentiels «restent faibles».

Natwest passe en effet au premier trimestre une charge pour dépréciation de 70 millions de livres, deux fois plus faible que celle passée au 4e trimestre 2022, mais comparé à une reprise de provisions un an plus tôt.

La dirigeante conclut que Natwest est «bien positionné pour naviguer dans cet environnement opérationnel difficile».

Le groupe bancaire affiche par ailleurs un retour sur fonds propres (RTOE) de 19,8%, en hausse sur un an.

Les banques centrales à travers le monde et notamment au Royaume-Uni ont fait grimper leurs taux directeurs pour tenter de calmer l’envolée de l’inflation.

Les banques de détail britanniques ont relevé largement les taux de leurs crédits, avec des risques pour l’ensemble de l’économie du pays, qui se maintient depuis des mois au bord de la récession.

Jeudi, la rivale britannique de Natwest Barclays avait annoncé un bénéfice en hausse au premier trimestre, dopé également par les taux d’intérêt, mais affirmant vouloir se montrer prudente vu les récentes turbulences du secteur et la conjoncture mondiale.

Le monde bancaire a en effet été secoué depuis mars par une série de faillites d’institutions régionales aux Etats-Unis, puis par la chute précipitée de Credit Suisse, racheté dans l’urgence par UBS.

A lire aussi...