American Express soutenu par un regain des utilisateurs

AWP

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L’émetteur de cartes bancaires a dégagé un bénéfice net trimestriel de 1,75 milliard de dollars, en hausse de 6,1%. Le BPA pulvérise les attentes.

American Express (AmEx) a annoncé vendredi des résultats trimestriels qui ont enchanté Wall Street, les attribuant au fait que davantage de consommateurs utilisent ses cartes pour effectuer leurs achats et payer leurs factures.

Le groupe new-yorkais a dégagé un bénéfice net de 1,75 milliard de dollars, en hausse de 6,1%, selon un communiqué

Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 2,88 dollars, supérieur aux 2,03 dollars attendus en moyenne par les analystes financiers.

Le chiffre d’affaires a lui augmenté de 8,33% à 10,99 milliards de dollars lors de la période sous revue., soit mieux que les 10,94 milliards anticipés.

L’émetteur de cartes bancaires a notamment enregistré une hausse de 7% des dépenses de ses clients, un bond de 19% des commissions qu’il prélève ainsi qu’une augmentation de 9% du volume des crédits à la consommation octroyés.

A Wall Street, le titre, qui fait partie des trente valeurs composant l’indice vedette Dow Jones, gagnait 1,74% dans les échanges électroniques, les investisseurs semblant être rassurés sur l’activité du groupe dans un contexte de ralentissement économique mondial.

«J’ai confiance entre capacité à continuer à enregistrer un haut niveau de croissance de nos revenus et une hausse à deux chiffres de notre bénéfice par action ajusté», s’est félicité Steve Squeri, le PDG, cité dans le communiqué.

Le groupe a néanmoins laissé inchangés ses objectifs financiers pour 2019: le bénéfice par action ajusté est toujours attendu dans une fourchette comprise entre 7,85 et 8,35 dollars et d’une croissance de 8 à 10% du chiffre d’affaires.

Seul hic dans la publication: les coûts ont augmenté de 8,3% et les provisions destinées à couvrir les impayés des clients de 7%.

AmEx multiplie les offres et promotions (places exclusives de concerts, points donnant droit à des billets d’avions gratuits, chambres d’hôtels à prix bas dans des hôtels de luxe ...) pour fidéliser les clients actuels et en séduire de nouveaux face à la concurrence de grandes banques comme JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America et Capital One.

Cette offensive tous azimuts fait exploser ses dépenses, ce qui est de nature à contracter davantage ses marges bénéficiaires parce que les taux d’intérêt sont en train de baisser.

L’entreprise compte néanmoins sur les taux élevés qu’il impose à ses clients quand ceux-ci n’honorent pas une échéance de remboursement.

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