American Express reste prudent malgré de solides résultats trimestriels

AWP

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Le groupe new-yorkais a dégagé un bénéfice net de 1,76 milliard de dollars, en hausse de 8,56%.

American Express (AmEx) a dépassé les attentes au deuxième trimestre, grâce à une hausse des dépenses des détenteurs de ses cartes bancaires et une augmentation de ses commissions mais la société est restée prudente en laissant inchangées ses prévisions annuelles.

Le groupe new-yorkais a dégagé un bénéfice net de 1,76 milliard de dollars, en hausse de 8,56%, selon un communiqué publié vendredi.

Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 2,07 dollars, supérieur aux 2,04 dollars attendus en moyenne par les analystes financiers.

Le chiffre d’affaires a lui augmenté de 8,35% à 10,84 milliards de dollars lors de la période sous revue.

L’émetteur de cartes bancaires a notamment enregistré une hausse de 7% des dépenses de ses clients, une hausse des commissions qu’il prélève ainsi qu’une augmentation de 11% du volume des crédits à la consommation qu’il octroie.

AmEx, qui émet ses cartes et dispose de son propre réseau bancaire, est toutefois resté prudent sur la santé de l’économie américaine: «La hausse des dépenses intervient dans un environnement de croissance économique solide mais à un rythme modeste comparé à 2018».

Le groupe a par conséquent laissé inchangés ses objectifs financiers pour 2019 d’un bénéfice par action compris entre 7,85 et 8,35 dollars et d’une croissance de 8 à 10% du chiffre d’affaires.

A Wall Street, le titre AmEx reculait de près de 1% dans les échanges électroniques de pré-séance.

Les investisseurs s’interrogeaient également sur la progression de 9% des coûts et de l’augmentation de 7% des provisions destinées à couvrir les défaillances des clients.

AmEx multiplie les offres et promotions (places exclusives de concerts, points donnant droit à des billets d’avions gratuits, chambres d’hôtels à prix bas dans des hôtels de luxe ...) pour fidéliser les clients actuels et en séduire de nouveaux face à la concurrence de grandes banques comme JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America et Capital One.

Cette offensive tous azimuts fait exploser ses dépenses, ce qui est de nature à contracter davantage ses marges bénéficiaires au moment où la Réserve fédérale américaine (Fed) s’apprête à baisser ses taux d’intérêt.

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