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La BCE a maintenu toutes ses mesures de soutien à l’économie malgré la forte poussée de l’inflation en zone euro, renvoyant à décembre une normalisation progressive de la politique monétaire.

Le volume du programme, soit 1850 milliards d’euros, dont près de 80% sont déjà dépensés, n’a pas changé.

Selon les experts, les vingt-cinq membres du conseil des gouverneurs de la BCE devraient maintenir l’arsenal monétaire en place.

Les crédits accordés aux ménages se maintiennent à un niveau élevé, grimpant de 4,1% en septembre, presque autant que lors de l’été, en restant tirés par les emprunts pour l’achat de logements.

Comme lors du deuxième trimestre, les entreprises ont davantage demandé de prêts pour financer notamment des investissements et en profitant du faible niveau général des taux d’intérêt.

Il s’agit de la plus faible croissance enregistrée en six mois. Certes, le ralentissement constaté s’explique par le très haut niveau de la croissance atteint en juillet (plus haut depuis 21 ans), qui appelait une correction.

Le superviseur bancaire européen compte «identifier les vulnérabilités, les meilleures pratiques et les défis» face aux catastrophes naturelles pour le secteur bancaire.

Boostée surtout par le secteur de l’énergie (+17,4%, après +15,4% en août), la hausse des prix grimpe à 3,4% sur un an.

Quelque 14,47 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage dans l’UE en août, dont 12,16 millions dans les 19 pays partageant la monnaie commune.

Les prêts aux entreprises industrielles et commerciales, ajustés de certaines opérations strictement financières, ont progressé de 1,5% en août, contre 1,7% en juillet.